"Nous avons perdu deux êtres qu'on aimait énormément", témoigne la famille d'Alexia sur BFMTV

Publié le 05/03/2018 - 09:12
Mis à jour le 18/04/2019 - 12:32

Entendue sur BFMTV ce lundi 5 mars 2018, la famille d’Alexia Daval jeune femme tuée par son mari, s’est confiée et parle de « double deuils ».

 ©
©

Un peu plus d'un mois après les aveux de Jonathan Daval, Stéphanie et Grégory Gay, sœur et beau-frère d’Alexia et ses parents, ont expliqué avoir vécu "de la même façon" pendant les trois mois suivants la mort d'Alexia : "on essayait de le protéger", lance la maman d'Alexia. 
"Nous n'avons jamais douté à aucun moment", précise le père. "C'est l'inimaginable qui arrive une deuxième fois". 

Le samedi matin 28 octobre 2017, Jonathann Daval est arrivé "en pleurs" au domicile des parents de sa femme, vers 11H00 à Gray (Haute-Saône), "en disant que quelque chose était arrivé à Alexia", a raconté la famille de la jeune femme. L'informaticien de 34 ans avait alors expliqué que son épouse était partie courir vers 9H00, 9H15, et n'était pas rentrée. Une version qu'il maintiendra pendant trois mois, jusqu'à reconnaître en garde à vue avoir tué sa femme au domicile conjugal dans la nuit du 27 au 28 octobre.

"Je lui ai dit que ce n'était pas possible, qu'elle avait dû rencontrer quelqu'un en chemin (...), moi je m'attendais à ce qu'elle arrive. Mais lui était déjà en pleurs", a confié la mère d'Alexia.

Le beau-frère de la jeune femme, Grégory Gay, emmène Jonathann Daval en voiture rechercher la joggeuse sur son parcours de course habituel. "On a (...) regardé dans les fossés si on trouvait quelque chose", témoigne-t-il. Jonathann Daval appelle Alexia, puis les deux hommes se rendent aux urgences et enfin à la gendarmerie pour signaler la disparition vers 12H30.

"Quelques heures avant, il faisait sa petite tournée (à Gray) pour qu'on le voie en ville dans un calme absolu", se souvient Grégory Gay. "Il a vu Jean-Pierre au bar (...), il était détendu avant d'arriver en pleurs chez Isabelle. C'est déconcertant", ajoute-il, se demandant "depuis quand il
préparait ça ?"

Le jeune homme a reconnu avoir tué sa femme lors d'une dispute conjugale, dans la nuit du 27 au 28 octobre, au domicile du couple à Gray-la-Ville (Haute-Saône). Il a affirmé en garde à vue qu'il ne "voulait pas" la tuer, mais qu'ils en étaient venus aux mains et qu'il avait étranglé Alexia en tentant de la "maîtriser".

(avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

affaire daval

“Je voulais qu’elle se taise”: sortie du livre de l’avocat de Jonathann Daval

Me Randall Schwerdorffer, l’avocat bisontin de Jonathann Daval, condamné pour le meurtre de sa femme Alexia, livre son récit et son analyse de « l’affaire Daval » dans un ouvrage coécrit avec le journaliste Frédéric Gilbert et qui paraît ce jeudi  14 octobre 2021.

Affaire Daval : plus de 800.000 euros réclamés par la famille d’Alexia

Mise à jour • La famille d’Alexia Daval a réclamé lundi 22 février 2021 devant la cour d’assises de la Haute-Saône plus de 800.000 euros de dommages et intérêts à Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion criminelle en novembre pour le meurtre de son épouse. La cour rendra sa décision le 25 mai 2021 à Vesoul.

La question des indemnités réclamées par la famille d’Alexia examinée lundi

Affaire Daval • « Justifiées » pour les parties civiles, « disproportionnées » pour la défense : la justice est saisie ce lundi 22 février 2021 à Vesoul de la question des indemnités réclamées par la famille d’Alexia à Jonathann Daval, condamné fin novembre à 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse.

Faits Divers

Besançon et Montbéliard : 4.500 personnes et 3.500 véhicules contrôlés en 5 jours

Du 8 au 12 avril 2024, une opération "Place Nette" de grande ampleur s’est déroulée dans le département du Doubs. Réalisée en étroite coordination avec les procureurs de Besançon et de Montbéliard, cette action "coup de poing" s’inscrit dans le cadre des actions de lutte contre la délinquance liée aux trafics de stupéfiants, à l’économie souterraine et au proxénétisme voulues par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et le Garde des Sceaux. L'heure est au bilan...

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.42
légère pluie
le 18/04 à 9h00
Vent
3 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
85 %