Organisation Bourgogne Franche-Comté : MG Dufay reçoit les maires de Besançon et Dijon

Publié le 28/05/2016 - 10:19
Mis à jour le 18/04/2019 - 13:52

La présidente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté poursuit ses consultations concernant l’organisation de la région : Capitale, siège de la région, lieu des assemblées régionales, etc. À l’issue de ces rencontres, Marie-Guite Dufay devrait prendre sa décision dans quelques jours, d’ici la fin du mois.

 ©
©

La présidente de région a poursuivi ses consultations toute cette semaine. C'est en effet le 24 juin 2016 que les élus du conseil régional devront se prononcer sur une résolution unique sur l'organisation de la Bourgogne Franche-Comté. "Cette résolution unique devra à la fois préciser l'avis du conseil régional sur le chef- lieu définitif, qui sera arrêté par le Gouvernement, et décider de l'emplacement de l'hôtel de région, du lieu de réunion des assemblées et de l'implantation des services" précise le conseil régional.

La présidente, dans le cadre de ces échanges, rencontre ce samedi 28 mai 2016 les maires des villes de Besançon et de Dijon. Elle réunira ensuite à nouveau les membres de sa majorité en début de semaine avant une prise de décision très rapide.

On sait que Jean-Louis Fousseret a toujours logiquement prôné un équilibre entre Besançon et que les polémiques autour du mot malheureux de Rebsamen lié au transfert du tribunal de commerce spécialisé a mis à mal les relations entre les deux hommes et l'avancée du pôle métropolitain. Cette semaine, la polémique est venue d'une autre sortie malheureuse de certains élus de la république bourguignons qui promettait qu'il y aurait "Du sang sur les murs", si Besançon était choisi comme siège du conseil régional. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

fusion des régions

Fusion des régions Bourgogne Franche-Comté : “un résultat perdant-perdant” selon Alain Joyandet

Dans un communiqué du 7 décembre 2020, le président de la commission des Finances de la région Bourgogne Franche-Comté livre les résultats de son analyse de la gestion financière de la région au cours du mandat qui s’achèvera en 2021. Pour lui, la fusion des deux régions est « perdant-perdant » tandis que l’objectif était de réaliser une opération « gagnant-gagnant ».

Fusion Bourgogne-Franche-Comté : les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 2,2 % entre 2015 et 2018

Trois régions sur treize ont réduit leurs dépenses de fonctionnement après la réforme territoriale de la fusion des régions. En Bourgogne Franche-Comté, les dépenses de fonctionnement – à périmètre constant – ont augmenté de 2,2 % entre 2015 et 2018.

Édouard Philippe confirme (bien) que le siège du Crous est à Besançon

Après les soubresauts de l’automne suite au mécontentement de Dijon de ne pas accueillir le siège du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous), le Premier ministre a bien confirmé dans un courrier au sénateur Jacques Grosperrin que le siège du Crous reste bisontin.  

Réforme territoriale : le coup de gueule de Gérard Quété, maire de Vuillafans

A la veille de la visite de la secrétaire d’État en charge des collectivités territoriales en Bourgogne Franche-Comté pour parler de la fusion des régions et de la réforme territoriale, nous avons reçu du maire de Vuillafans (village de 800 habitants de la vallée de la Loue) cette prise de position sans ambiguïté aucune concernant les communes de la réforme territoriale en cours et de son impact sur les communes.

Réforme territoriale : Jean-François Longeot “inquiet” pour les territoires ruraux

S’étant opposé contre l’adoption définitive de la Proposition de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) le 16 juillet dernier, le sénateur du Doubs Jean-François Longeot a été reçu le 23 août 2016 au ministère de l’aménagement du territoire pour défendre l’avenir du monde rural.

Réforme territoriale en Bourgogne Franche-Comté : “Elle s’appliquera. Alors autant l’accompagner !”

« Il n’y a pas pour nous les mêmes enjeux politiques, de politique politicienne, comme il peut y en avoir pour le Grand Besançon ». Emmanuel Spadetto, maire de Mondon (près de Baume-les-Dames) dans le Doubs, plante ainsi le décor de la réforme territoriale dans ce coin de Franche-Comté.