Pas de grève des intermittents aux Eurockéennes mais un "festival militant"

Publié le 05/07/2014 - 00:23
Mis à jour le 05/07/2014 - 10:20

La star Belge Stromae, Bertrant Cantat et les Américains des Pixies ont été  le point d’orgue de la première journée des 26e Eurockéennes de Belfort qui s’est joué à guichet fermé avec 34.000 festivaliers sous quelques orages, la pluie et donc… la boue ! Mais les Eurocks échappent à la grève des intermittents malgré le préavis déposé par la CGT Spectacle pour le mois de juillet.

Les intermittents, qui contestent la nouvelle convention d'assurance chômage réformant leur statut, se sont  sont prononcés jeudi  contre la grève jeudi (93 contre, 28 pour et 4 nuls). Les organisateurs, qui co-financent leur festival à 90% sur un budget de 7 millions d'euros affirment ne peuvent se passer des intermittents qu'ils soutiennent en faisant des Eurockéennes de Belfort "un festival militant" avec des  actions  de soutien tout au long du week-end

 T-Shirt noir et croix blanche : les intermittents en lutte 

Dès l'ouverture vendredi, des intermittents du spectacle portaient un  t-shirt noir marqué d'une croix blanche, symbole des intermittents en lutte,  et de l'inscription "Soutien aux intermittents - CIP (Coordination des  intermittents et précaires) Franche-Comté". 

Des tracts en anglais et en français ont également été distribués dans les loges des artistes pour expliquer la situation et les troupes de théâtre de rue devaient intégrer la problématique à leurs spectacles.

 La CIP Franche-Comté tient par ailleurs un stand pour expliquer le mouvement et l'impact de la réforme sur les techniciens et les artistes. 

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