Peugeot-Vesoul : chômage technique en raison des sanctions contre l'Iran

Publié le 31/01/2012 - 18:10
Mis à jour le 15/04/2019 - 09:29

Une centaine de salariés de PSA produisant des pièces détachées pour l'Iran à Vesoul (Haute-Saône) seront mis au chômage technique fin février en raison d'un ralentissement d'activité attribué aux sanctions économiques contre ce pays, a-t-on appris de source syndicale. 

La direction du site de Vesoul a annoncé mardi en réunion de comité d'établissement deux semaines de chômage technique, du 20 février au 3 mars, pour l'ensemble de l'atelier de pièces de Peugeot 206 qui travaille quasi-exclusivement pour l'Iran, ont indiqué à l'AFP Jean-Luc Monnier et Antoine Pirès, respectivement responsables des sections CFDT et FO.

"Il n'a pas été dit explicitement que c'était lié au contexte politique, mais on s'en doute bien. Au vu de l'activité qu'on a toujours eue avec l'Iran, il n'y a pas de raison économique qui puisse l'expliquer", a exposé M. Monnier.

Selon M. Pirès, ces deux semaines consécutives d'arrêt complet sont sans commune mesure avec les "quelques jours de chômage ça et là" qu'a déjà connu cet atelier.

"C'était alors dû à des lettres de crédit qui n'arrivaient pas. Là, celaprend de l'ampleur, à cause du contexte politique de l'embargo", a-t-il ajouté.

La direction de PSA Vesoul était injoignable pour commenter cette mesure de chômage technique.

L'atelier emploie 285 salariés, mais le chômage technique n'en concernera qu'une centaine, les autres étant envoyés en formation ou affectés à d'autres secteurs du site de 3.800 permanents et intérimaires, a précisé M. Pirès.

L'atelier envoie en Iran des pièces détachées et des sous-ensembles de voitures, des Peugeot 206 pour l'essentiel, qui sont assemblées sur place.

Les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne ont imposé fin janvier de nouvelles sanctions financières et pétrolières pour tenter de forcer Téhéran à renoncer à son programme nucléaire controversé. Ils accusent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique, ce que Téhéran a toujours démenti.

(source : AFP) 

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