Courroucé de voir la liste des institutions et entreprises qui abandonne la Franche-Comté pour la Bourgogne s’allonger, Philippe Gonon ne décolère pas : « C’est encore un symbole fort d’une capitale régionale qui fout le camp. Ce service de l’Etat, par sa symbolique présence, doit montrer aux habitants que la République ne les abandonne pas ».
« Alors, disons-le, faisons-le, osons-le et évitons la case métropole qui va encore créer une étape intermédiaire, générer de nouveaux fonctionnaires, multiplier les strates administratives inutiles : fusionnons l’agglo de Dijon et celle de Besançon et inventons tout de suite le Grand Dijançon, capitale du centre est », écrit Philippe Gonon.
« Forte de 433 000 habitants, de son université de 45 000 étudiants, de ses sièges bancaires, de ses quatre pôles de compétitivité, de son tissu agro-industriel, elle sera imbattable. L'ex maire de Besançon n'aura plus qu'à discuter avec le maire de la capitale de la Bourgogne Franche Comté comment fusionner les deux trams ».