Près d'un tiers des Français pour obliger Alstom à ne pas fermer Belfort

Publié le 18/09/2016 - 14:00
Mis à jour le 18/09/2016 - 14:00

Un peu moins d’un tiers des Français (30%) estiment que le gouvernement devrait obliger la direction d’Alstom à revenir sur sa décision de fermer son site de Belfort, selon un sondage Ifop pour Atlantico publié samedi 17 septembre 2016.

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38% des Français pensent que le gouvernement devrait au moins s'assurer que toutes les solutions du dialogue social ont été explorées, tandis que 15% des personnes interrogées trouvent qu'il faudrait aider Alstom financièrement pour éviter la fermeture.

Une proportion plus faible de Français (17%) jugent que le gouvernement ne devrait rien faire du tout, cette affaire concernant le secteur privé. Ces pourcentages évoluent sensiblement en fonction des sensibilités politiques des personnes interrogées.

56% des Français estiment qu'il est possible de conserver des usines

Plus de la moitié (51%) des personnes, se disant proches du Front de gauche, privilégient l'option qui consiste à obliger la direction à maintenir le site, solution qui suscite aussi l'adhésion du plus grand nombre (34%) de sympathisants du Front national.

Cette option ne convient qu'à 22% des sympathisants du parti Les Républicains et à 36% des personnes proches du Parti socialiste. La majorité de ces derniers (53%) privilégient un effort sur le dialogue social, solution qui rassemble également le plus de sympathisants du parti Les Républicains (34%).

Plus globalement, 56% des Français estiment qu'il est possible de conserver des usines et de maintenir une activité industrielle compétitive en France, une proportion en baisse d'un point depuis octobre 2013 et de 4 points depuis septembre 2012.

Alstom a annoncé la semaine dernière l'arrêt de la production de trains dans son usine historique de Belfort et son transfert vers son site de Reichshoffen (Bas-Rhin) d'ici 2018, provoquant un bras-de-fer avec l'exécutif. 44% pensent à l'inverse qu'il y aura de moins en moins d'usines en France, car elles seront de plus en plus situées dans des pays à faibles salaires comme la Chine.  

Méthodologie

Ce sondage a été réalisé sur internet les 15 et 16 septembre, auprès d'un échantillon de 975 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

(Source : AFP)
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