Problèmes de sécurité : les pensionnaires de l'EPHAD de Vuillafans transférés à l'hôpital d'Ornans

Publié le 19/09/2017 - 17:46
Mis à jour le 16/04/2019 - 10:57

Suite à la demande de fermeture de l’EPHAD de Vuillafans par le maire Gérard Quété, pour des problèmes de sécurité les 27 pensionnaires ont été transférés vers l’hôpital d’Ornans mardi 19 septembre 2017. Pourquoi ? Quelle suite ? Un nouvel EPHAD prévu ? Réponses… 

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Trop vétuste, cette maison de retraite de 32 lits a été jugée en 2014 comme non conforme sur 54 points de sécurité par la commission de sécurité préfectorale. "Avec les plancher en bois, les boiserie très sèche, et la morticité des pensionnaires, s'il y avait un incendie, on ne pourrait pas les sauver et les sapeurs-pompiers n'auraient pas le temps d'intervenir", nous précise Gérard Quété. La rénovation du bâtiment datant du XVIIIe siècle étant trop coûteuse, les autorités sanitaires ont décidé en décembre de réaliser une extension sur le site de l'hôpital d'Ornans pour y transférer l'EHPAD.

"Une zone urbaine confinée n'est pas un gage de qualité de vie pour les pensionnaires"

Mais selon Gérard Queté, regrettant de ne pas avoir été consulté à ce sujet, propose de reconstruire un nouvel établissement de 1.500 m2 juste à côté de l'actuelle résidence située dans un parc de 13 000m2 pour "un coût égal" à celui d'une extension éventuelle de l'hôpital d'Ornans "puisque ce parc appartient déjà à l'hôpital", souligne le maire. "L’ARS pourrait exploiter le parc où se trouve déjà la résidence, pour y construire une nouvelle structure. Il serait possible d'étendre les locaux à l'avenir, ce qui n'est pas le cas à Ornans" estime-t-il. "Les anciens locaux de l'actuel EHPAD pourraient être réhabilités en unité de stockage ou administrative". Monsieur Quété ajoute qu'"une zone urbaine confinée - en référence à l'hôpital d'Ornans - n'est pas un gage de qualité de vie pour les pensionnaires mais aussi les personnels."

Estimant que son projet est beaucoup plus adapté que celui d'Ornans, le maire se bat pour le maintien de la maison de retraite, en partie également parce qu’elle contribue à maintenir l’économie du village de 700 habitants. Les commerces pourraient être affectés par cette délocalisation.

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