PSA : la CGT dénonce une baisse d'effectifs et une hausse du temps de travail à Vesoul

Publié le 22/05/2018 - 12:02
Mis à jour le 17/04/2019 - 10:23

La CGT a dénoncé mardi 15 mai 2018 un projet d' »accord local » du groupe PSA à Vesoul, visant une réduction des effectifs parallèlement à une augmentation du temps de travail et, dans une moindre mesure, des salaires. Les négociations débutent ce mardi 22 mai à 13h30.

 ©
©

"La direction vient de proposer aux organisations syndicales, à travers un accord local, de remettre en cause les 35 heures en augmentant le temps de  travail effectif de 7,8%, le passant de 7 heures à 7 heures 33 par jour, soit  de 35 heures à 37 heures 45 par semaine" avec "une augmentation de 2,8% des salaires", indique le syndicat dans un communiqué.

Le groupe a annoncé "dans le même temps une réduction automatique des  effectifs avec un objectif de 150 emplois en CDI à supprimer par an jusqu'en  2020", ajoute la CGT dans son communiqué.

"Assurer l'avenir du site"

L'objectif de PSA est d'"assurer l'avenir du site" de fabrication et stockage de pièces détachées de Vesoul, qui "doit continuer à se transformer pour poursuivre le développement de son activité" dans un "environnement particulièrement concurrentiel", a indiqué un porte-parole du groupe.

"On espère conclure un accord dans les semaines qui viennent"

Ce projet a été présenté lundi au comité social et économique (CSE, instauré par les ordonnances travail pour succéder au comité d'entreprise) de ce site "stratégique pour la logistique des pièces de rechange de PSA", a souligné le porte-parole. "Les négociations vont débuter. On espère conclure un accord dans les semaines qui viennent", a-t-il ajouté en précisant qu'"au total 3.000 personnes" travaillent sur ce site en tant que "CDI, CDD, intérimaires, y compris la sous-traitance".

"PSA ne perd pas de temps pour appliquer les récentes nouvelles lois"

La CGT a relevé que "fidèle à sa politique, PSA ne perd pas de temps pour appliquer les récentes nouvelles lois qui remettent en cause les droits collectifs des salariés comme la loi travail (loi Macron)", qui "permet à travers un accord local d'établissement de remettre en cause le temps de travail".

"Cette première attaque sur le site de Vesoul annonce une série d'attaques" 

Le syndicat estime que "cette première attaque sur le site de Vesoul annonce une série d'attaques sur l'ensemble des usines du groupe". Et "cette remise en cause des 35 heures par un des plus grands groupes industriels est un message donné à l'ensemble des salariés de toutes les entreprises du pays", juge-t-il.

(Source : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Faute de neige, la station de Métabief déplore un manque à gagner de 3 millions d’euros cet hiver…

Face au manque cruel de neige sur la saison 2023-2024, la station de Métabief n’a pas pu faire le chiffre d’affaires espéré malgré la réactivité des équipes. La station a d’ailleurs dû fermer mi-février. Philippe Alpy, président du syndicat mixte du Mont d’Or, nous en parle…

Haut Conseil des finances publiques : le gouvernement n’a “pas les moyens” de réaliser des baisses d’impôts sèches

Pierre Moscovici, président du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), a estimé mercredi 17 avril 2024 que le gouvernement "n'avait pas les moyens" au vu de l'état de ses finances publiques, de faire des "baisses d'impôts sèches", contrairement aux promesses de l'exécutif.

La CCI Saône Doubs encourage les entreprises locales à prendre des élèves secondes en stage

La Chambre des Commerces et de l'Industrie Saône - Doubs propose aux entreprises du territoire d'envoyer par le biais du site 1jeune1solution des offres de stage pour la période du 17 au 28 juin. Cette plateforme permet de répertorier les offres des entreprises, associations ou d'autres organismes où les élèves peuvent candidater.

Qui sont les travailleurs indépendants en Franche-Comté ?

Depuis novembre 2022, le nombre de travailleurs indépendants (TI) n’a cessé d’augmenter en Franche-Comté avec un rythme moins soutenu qu’en 2021, selon les dernières donnés de l'Urssaf Franche-Comté. La région compte désormais 59.500 indépendants dont 27.900 travailleurs indépendants classiques et 31.600 auto-entrepreneurs (AE).

En 2024, le salon Micronora fêtera ses 75 ans, ”l’heure du renouveau”

Thierry Bisiaux, président de Micronora et Fanny Chauvin, directrice de Micronora ont présenté mardi 26 avril 2024 la prochaine édition du salon des microtechniques Micronora qui se tiendra du 24 au 27 septembre à Micropolis à Besançon. Le thème de cette année : les microtechniques intelligentes. Déjà 90% des espaces exposants sont réservés…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.88
légère pluie
le 19/04 à 9h00
Vent
5.84 m/s
Pression
1021 hPa
Humidité
93 %