Qui est l'incendiaire de l'hôtel de Ville de Besançon ?

Publié le 25/06/2015 - 15:32
Mis à jour le 24/04/2019 - 18:10

L’origine criminelle de l’incendie de l’hôtel de ville de Besançon ne fait pas de doute. L’incendiaire présumé serait un homme originaire du Cameroun et qui bénéficie du statut de réfugié politique depuis mai 2013. À Besançon depuis l’été –automne 2014, l’homme d’une cinquantaine d’années souhaitait monter sa maison d’édition.

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l’enquête avance…

Selon les informations que nous vous délivrions dès 12h45, l'individu, "bien connu" des services de police, "s'est présenté à l'Hôtel de Ville de Besançon en demandant à une employée présente de sortir", avant de lancer deux cocktails Molotov à l'intérieur selon un témoin, a déclaré le commissaire Benoît Desferet, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Doubs, sans pour autant confirmer l'identité de l'homme arrêté.

L'homme, qui se déplaçait avec une ou des béquilles, a ensuite été interpellé quelques minutes plus tard dans les environs de l'Hôtel de Ville. Certains témoins parlent d'une interpellation rue du palais de justice. Une enquête était en cours, exploitant notamment des images de vidéosurveillance. "En revanche,  nous n'avons pour l'heure aucun autre élément sur le nombre exact de protagonistes dans cette affaire…". La police avait parlé d'un éventuel acolyte, mais en fonction des allées et venues dans le hall de l'hôtel de ville, l'information n'avait pas été confirmée, mais tout porterait à croire que l'homme ait agi seul.

L'homme interpellé était suivi à sa demande depuis février 2015 par l'Adie, une association d'aide à la création d'entreprises qui avait estimé que son projet de maison d'édition ne répondait pas à ses critères pour le soutenir davantage. Il avait frappé à d'autres portes, mais aucune solution d'accompagnement ne l'aurait satisfait.

Il avait menacé de "tout faire sauter"

Ces dernières semaines, il avait effectué deux sit-in dans l'Hôtel de Ville, obligeant la police à intervenir pour le déloger. Lors de son second sit-in, il avait menacé le personnel de "tout faire brûler" si ses revendications n'étaient pas écoutées. Depuis ces déclarations, il faisait l'objet d'une procédure pour "menaces sur agent chargé de service public". Il devait être convoqué ultérieurement devant la justice.

Dans le cadre de cette procédure, il "avait été examiné par un médecin qui avait conclu qu'il était certes logorrhéique -il parlait beaucoup-, mais qu'il ne présentait pas de pathologie psychiatrique", a déclaré la vice-procureure Margaret Parietti.
"Une expertise psychiatrique plus approfondie a été ordonnée", a-t-elle ajouté.

L'hôtel de Ville fortement endommagé

Les projectiles ont provoqué un incendie qui s'est propagé dans deux étages du bâtiment datant de 1393  et classé monument historique depuis 1912, mais les pompiers l'avaient globalement maîtrisé vers 12h20. Il n'y avait plus de flammes réellement vers 13h. L'hôtel de Ville abrite notamment l'office de tourisme et au premier étage la salle du conseil municipal et "la salle des mariages". 

Pour rappel, l'incendie n'a pas fait de blessé, mais deux hommes ont été pris en charge par les secours et transporté à l'hôpital de Besançon après avoir inhalé des fumées. 

(Voir nos articles ci-dessous)  

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