Résistance: Jean-Marie Bressand interpelle l'historien François Marcot

Publié le 26/10/2008 - 13:58
Mis à jour le 26/10/2008 - 13:58

Dans le cadre de la constitution d’un comité de soutien acquis à sa cause, l’ancien résistant dont le passé est en partie, et seulement en partie remis en question, dénonce «la contradiction» du spécialiste bisontin incontesté de cette période en Franche-Comté.

En juillet dernier, le conservateur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon a fait retirer un panneau concernant Jean-Marie Bressand qui s'est toujours présenté comme un résistant de la première heure, ce que certains mettent aujourd'hui en cause.

Dans un texte qui accompagne le formulaire d'adhésion à ce comité de soutien suscité par le Dr Prenat, Jean-Marie Bressand estime que le traitement qu'il a subi par le musée « apparaît à la fois comme une sanction et comme un véritable désaveu » à son égard.

Il poursuit : «Précisons que c'est François Marcot qui a conseillé au conservateur de prendre cette mesure inique, attentatoire à ma crédibilité et à mon honneur. Or, c'est François Marcot lui-même qui a rédigé ce panneau avec l'accord de la conservatrice, Madame Denise Lorach, et après 7 ans d'une enquête comprenant l'épisode Canaris.

François Marcot pousse la contradiction jusqu'à juger convaincante la thèse du Colonel Dutriez, historien militaire régional qui dans le Bulletin N°13 de mars 2005 de l'Association « Les Amis du Musée de la résistance », présidée par le même Marcot, soutient l'invraisemblance de la présence de Canaris à Besançon».

Jean-Marie Bressand, 87 ans, soutient que l'amiral allemand Canaris a donné une importante conférence au Casino de Besançon en 1942. Conférence pendant laquelle il dit s'être glissé dans le trou du souffleur, ce qui lui aurait permis de recueillir de précieux renseignements.

La polémique entraînée par la décision du musée de retirer toute trace de l'évocation de cet évènement rebondit avec la mise en cause du professeur Marcot qui selon Jean-Marie Bressand a «peut-être sans s'en rendre compte porté atteinte de manière irréversible, je le crains, à ma réputation de résistant de la première heure (août 1940)».

Ce qui est sûr, c'est que François Marcot a la réputation d'être l'historien le mieux informé sur cette période dans le Doubs. Il y a consacré de longues recherches. Il est d'ailleurs l'auteur principal d'un «Dictionnaire historique de la Résistance» qui fait autorité et a été salué par la critique et les historiens de lors de sa sortie en 2006. 

 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Vie locale

Une nouvelle vie pour l’Usine de traitement d’eau potable du Grand Besançon

L’Usine de traitement d’eau potable (Utep) de la Malate à Montfaucon a été rénovée et un nouvel édifice a été construit dans le cadre d’un programme de modernisation et de protection de la source d’Arcier et des problématique liées au changement climatique. L’usine a été inaugurée vendredi 22 mars 2024 à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.

Avenir de la rue de Dole : pour Ludovic Fagaut, la maire de Besançon ”maltraite les Bisontins”

Dans un communiqué du 21 mars 2024, le président du groupe d’opposition au conseil municipal Besançon maintenant, Ludovic Fagaut, explique s’être rendu à une concertation publique le 20 mars ayant pour objectif de présenter le projet de requalification de la rue de Dole. Problème : selon lui, cette réunion à laquelle 15 personnes étaient présentes présentait un projet ”déjà bien ficelé”.

Studio Chouette, nouveau family store au centre-ville de Besançon

Situé au 4 rue du Clos Saint-Amour à Besançon, Studio Chouette propose un concept unique à Besançon depuis le 1er février 2024. Ce concept store familial estampillé "kids friendly" (un lieu axé sur le bien-être des enfants et celui de leurs parents) propose à la fois des ateliers à destination des petits, des parents ou accompagnants, un coffee shop et une boutique, le tout dans un cadre très cocooning.

Toxicomanie : le cœur de ville abritera-t-il une salle de shoot à Besançon ?

Comme nous vous l’annoncions le 30 janvier 2024, la Ville de Besançon réfléchit à la mise en place expérimentale d’une "halte santé addiction", appelée plus vulgairement "salle de shoot". Où sera-t-elle implantée ? Combien de personnes pourraient être accueillies ? Si le chiffre est encore difficile à évaluer, a minima 150 à 200 personnes pourraient déjà être concernées selon les données collectées par le CCAS, apprend-on vendredi 15 mars 2024 lors d’une conférence de presse.

Fraude, drogue, sécurité… Une hausse des interpellations dans les transports à Besançon

Un contrôle a été effectué jeudi 14 mars 2024 dans le tramway à l’arrêt République à Besançon dans le cadre d'un séminaire Keolis et du dispositif FAR, force d’action républicaine. Pour rappel, une brigade de sécurité des transports en commun a été mise en place depuis le 1er décembre dernier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.14
légère pluie
le 28/03 à 12h00
Vent
7.46 m/s
Pression
997 hPa
Humidité
74 %