Routiers à nouveau en grève : où est-ce que ça bloque ?

Publié le 16/03/2015 - 14:17
Mis à jour le 16/03/2015 - 14:23

Barrages filtrants, blocages d’entrepôts ou de ronds-points, opérations escargot: des routiers sont en grève lundi pour obtenir une reprise des négociations salariales, multipliant des actions en régions. Dans l’est de la France, c’est principalement en Alsace que le mouvement semble se concentrer.

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Le mouvement, à l'appel de l'intersyndicale (CFDT,CGT, FO,CFTC, CFE-CGC), a démarré ce dimanche soir mais c'est ce lundi 16 mars 2015 au matin qu'il s'est étendu. Les syndicats demandent au patronat de reprendre le dialogue sur les salaires, rompu  le 9 février.

Ainsi, dans le Bas-Rhin, une "petite centaine" de militants en colère, installés depuis dimanche soir, continuaient ce lundi matin à bloquer un entrepôt de marchandises Auchan de la zone industrielle de Duppigheim. "Nous ne laissons passer que les voitures mais aucun camion", a expliqué Pascal Vaudin, secrétaire général CFDT des transports du Bas-Rhin. A 13h,  les routiers ont prévu une manifestation escargot sur l'autoroute A4, au nord de Strasbourg

Lyon : blocacge dans la nuit les camions au péage de Vienne (Isère) : une quarantaine de camions ont bloqué  la sortie de la zone de fret de l'aéroport Lyon Saint-Exupéry.

Nancy : Blocage à 6h des cars et poids lourds dans les deux de circulation au péage de Gye (54) sur l'A 31. 

Reims :  Barrages à l'entrée de deux zones industrielles de l'agglomération de Reims  avec de faibles perturbations selon L'Union.

A 31 : Blocage du passage des camions au péage de Gye (Meurthe-et-Moselle)

Et Ailleurs... 

Ile-de-France : Manifestation en Seine-et-Marne sur la D96 (Châtres et lZI du Val Bréon) depuis la N4(Paris-province). Une cinquantaine de routiers  bloquent depuis 4h  la zone logistique de Châtres.

Au nord de Toulouse, les salariés avaient entamé dès dimanche un blocage au centre routier de Castelnau d'Estrétefonds et "une cinquantaine de camions bloquent toujours  l'accès" lundi matin, a indiqué la gendarmerie, précisant que "l'ambiance est calme".

Au nord de Bordeaux, une cinquantaine de manifestants bloquent depuis 3h  l'accès au dépôt pétrolier de Bassens. Entre 60 et 70 camions ont pu y accéder mais se retrouvent bloqués à l'intérieur.

Par ailleurs, selon le Centre régional d'information routière (CRICR), l'accès à l'A62 en direction de Bordeaux "est bloqué pour les poids lourds". "Nous maintenons le blocage jusqu'à ce que les patrons reviennent à la table des négociations. Cela durera le temps qu'il faut", a indiqué Stéphan Pouget, secrétaire Midi-Pyrénées CFDT Route.

En Haute-Normandie, deux points de blocage ont été mis en place lundi, peu après 7h, à Rouen, en zone industrielle au sud et au sud-ouest de la ville. "Nous avons placé des barrages filtrants", a expliqué Bruno Petit, délégué CFDT. Une trentaine de poids lourds participent aux blocages. Les barrages ne concernent que les poids lourds, les automobilistes étant autorisés à passer après avoir reçu un tract expliquant les raisons du mouvement. "C'est quand même lamentable de constater que nos employeurs n'arrivent pas à comprendre que les chauffeurs routiers ne veulent pas finir leur carrière en étant toujours au Smic", a déclaré M. Petit.

Nantes (raffinerie de Donges) : barrages filtrants. Des pertubations sont à venir vers la zone aéroportuaire à Saint Aignan de Grand Lieu. 

Caen : «Une bonne soixantaine de militants» bloquaient ce lundi matin la porte de Bretagne, à la jointure des périphériques nord et sud, a affirmé Pascal Petri (CFTC). «On fait garer les camions» tandis que les voitures passent au ralenti, explique-t-il. Quelque 190 camions sont arrêtés, selon une source policière.

Nord-Pas-de Calais :  circulationt perturbée dans la matinée dans la région de Lille avec plus de 30 kilomètres de bouchons sur l'A1 et l'A21

Info + 

Les grilles salariales dans le transport routier de marchandises (près de 330.000 salariés fin 2013) sont bloquées depuis 2012. Depuis, la totalité des minima conventionnels est passée, à l'exception d'un seul, sous le salaire minimum

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