Sarkozy à Besançon: les sondages donnent des ailes au candidat de l'UMP

Publié le 30/03/2012 - 20:40
Mis à jour le 19/06/2014 - 15:29

La campagne de Nicolas Sarkozy prend une nouvelle tournure. Il s’est montré particulièrement combatif ce vendredi à Besançon en prenant plus particulièrement pour cible François Hollande et les socialistes qui, selon lui, l’avaient déjà enterré.

présidentielle 2012

Quel a été le prénom le plus cité hier à Besançon ? « Nicolas, Nicolas, Nicolas… ». Le candidat Sarkozy ne pouvait répondre autrement à la ferveur de ses 4000 supporters réunis à Micropolis que par un discours enlevé. Il semblerait que l’évolution favorable des sondages lui donne des ailes. C’est un candidat très en verve qui est apparu sous l’inscription « La France forte »  inscrite sur le fond bleu très profond de la tribune. La rangée de parlementaires du premier rang  buvait du petit lait.

« Ils m’avaient oublié, a-t-il dit à propos des socialistes dont le candidat s’était « auto-désigné » président de la République. « Imaginez la migraine qu’ils doivent avoir aujourd’hui. Ils doivent se dire il est encore en campagne ! ». « Ils ont oublié la passion dont je suis capable. Les mines commencent à s’allonger. C’est plus compliqué maintenant que je suis là. On doit les déranger, non ? », s’est moqué Nicolas Sarkozy devant une salle hilare.

En fait pendant trois quart d’heure le candidat-président a éreinté ses adversaires. Hollande, Joly, Le Pen… Ils y ont tous passé sauf Bayrou et Mélenchon. Il ne faut pas trop se fâcher avec le premier - il y a aussi un second tour - et plus le second grimpe dans les sondages plus ça fait mal à Hollande, alors… Alors le candidat socialiste s’est fait taillé un certain nombre de costards.

Sur la retraite (Hollande ne sait pas lui-même ce qu’il veut faire), le nucléaire (s’il veut être fidèle à Mitterrand qu’il laisse tranquille les centrales), le mot race dans la Constitution (supprimer ce mot ce serait comme un blasphème à l’égard de l’histoire de la France), le blocage du prix du pétrole (ça fait vraiment peur aux producteurs !), la laïcité (quand on veut diriger la France, il faut avoir le courage de dire non à la burqa et refuser les aménagements d’horaires dans les piscines et des menus à la cantine). Applaudissements dans la salle. Et à Nicolas Sarkozy de répéter à plusieurs reprises : « Et ça veut gouverner la France ! ».

Le candidat s’est défendu de « chasser sur les terres de l’extrême-droite qui n’a jamais aidé que la gauche ». « Ce vote-là est une impasse, voter Front national c’est perdre sa voix. Le Front national c’est le contraire de ce que je dis. Mais, l’immigration peut être une chance, elle peut aussi être un gros problème ». Nicolas Sarkozy a proposé de « diviser par deux le nombre d’étrangers que nous accueillons ». Nouvelle salve d’applaudissements.

Quant aux chômeurs, « ils ne seront plus indemnisés mais rémunérés pour la formation qu’ils se donneront ». « Et s’il y a un blocage je saisirai le peuple de France. Le laxisme ce n’est rien d’autre que de l’abandon », a poursuivi Nicolas Sarkozy en prônant « une école de de l’autorité, de l’exigence et de la politesse ».

« C’est vous qui allez faire cette élection, j’ai besoin de vous ! », a-t-il conclu. Le message a été reçu 5/5 par ses partisans francs-comtois.

 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Pancartes brandis par les élus RN en conseil régional : les réactions s’enchaînent…

+ Plainte du MRAP • Suite aux pancartes "Violeurs étrangers dehors" brandis par les élus du Rassemblent nationale en soutien au collectif Némésis durant le conseil régional du 11 avril 2024, les réactions s’enchainent… Pour rappel, Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région, a indiqué son intention de porter plainte.

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Bourgogne-Franche-Comté : Marie-Guite Dufay veut porter plainte contre des élus RN après des pancartes anti-immigrés en plein conseil

Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé jeudi 11 avril 2024 son intention de porter plainte pour "incitation à la haine" contre des élus du Rassemblement national qui ont brandi des pancartes anti-immigration en séance plénière.

”Violeurs étrangers dehors” : les élus du RN brandissent des pancartes en conseil régional de Bourgogne Franche-Comté

En soutien au collectif Némésis dont l’une des militantes avait brandi une pancarte ”Violeurs étrangers dehors” lors du Carnaval de Besançon le 7 avril, chacun des élus du Rassemblement national au ont, à leur tout, affiché cette même pancarte lors de l’assemblée plénière au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ce jeudi 11 avril.

À Besançon et Cussey-sur-l’Ognon, bientôt la création d’une zone agricole protégée : pourquoi ?

Jeudi 11 avril 2024, le projet de création d’une zone agricole protégée (Zap) à Besançon et Cussey-sur-l’Ognon sera soumis au vote des élus de Grand Besançon Métropole. Quels sont les objectifs ? Quel avenir pour ces zones ? François Presse, conseillère communautaire à Grand Besançon Métropole déléguée à l'Agriculture, nous explique.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.22
légère pluie
le 16/04 à 15h00
Vent
5.1 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
84 %