Du côté du handball, l’ESB M ne connaîtrait « pas de réel problème ». Le club doit maintenant assumer ses échecs sportifs et évoluer en N1 avec 200 000 euros de subvention. Jean-Louis Fousseret se montre en revanche plus inquiet pour l’ESB F. « Nous avons alerté le club sur sa situation financière en début d’année et nous avions suspendu sa subvention. Au final, nous lui avons versé, sans quoi nous aurions tué le club », explique le maire.
Concernant la subvention accordée au BRC, Jean-Louis Fousseret réfute l’idée d’une initiative prise trop tardivement par la Mairie. « Lors du Conseil municipal du 11 juin dernier, le club envisageait de réactiver sa société anonyme afin de récolter 300 000 euros et combler son déficit. Nous n’avons pas voté de subvention à l’époque car la stratégie du club n’était pas la même. Il s’est avéré en fait qu’il n’a mobilisé que 120 000 euros », explique le maire. À noter que le déficit du BRC ne serait que l’une des 19 raisons prises en compte par les instances nationales du sport dans leur décision de sanctionner le club.
Il n’en reste pas moins que le BRC reportait 360 000 euros de déficit au 30 juin dernier, alors que ses comptes étaient en équilibre l’année précédente. « Il est évident que la crise est passée par là. Les partenaires privés ont accordé moins de financements que ce qu’ils avaient promis », affirme Roland Billot, directeur des Sports à
Quant au BBCD, Jean-Louis Fousseret évoque un déficit d’environ 200 000 euros, bien loin du 1 million parfois mentionné. « Le problème de déficit est dû à un manque de partenaires privés, lié à l’échec sportif du club ». Pour l’heure, le maire attend les nouvelles du dernier Conseil d’administration afin d'envisager l’avenir du BBCD.
Bridget