Ce compte avait attiré depuis son lancement le 12 décembre quelque 2,5 millions de "followers", dont plus d'un million et demi en anglais. Les tweets ont été traduits en italien, espagnol, allemand, français, portugais, polonais, arabe et latin. La dixième langue devait être le chinois.
Le pari audacieux du tweet de Benoît XVI avait été très discuté au Vatican et dans l'Eglise. Pour ses partisans, il s'agissait pour le chef de l'Eglise catholique d'entrer en dialogue avec les jeunes générations et leur porter le message de l'Evangile. Mais, pour d'autres, le pape s'exposait inutilement sur Twitter, recevant de nombreuses critiques, insultes et plaisanteries scabreuses, sans pouvoir répondre.