Un nouveau patron à la tête de la PJ de Besançon

Publié le 09/09/2013 - 17:10
Mis à jour le 10/09/2013 - 11:56

Le commandant Régis Millet a été officiellement nommé à la tête de la police judiciaire de Besançon. C’est la première fois dans l’histoire de la PJ bisontine que cette antenne rattachée à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Dijon n’est pas dirigée par un commissaire, mais par un commandant.

 ©
©

portraits

À 52 ans, le commandant Millet prend la tête d'une équipe de 17 enquêteurs, dont deux femmes. "Je suis très heureux d'être arrivé dans cette belle région, accueillante et chaleureuse", confie le commandant, qui espère "obtenir des renforts d'effectifs pour pouvoir faire avancer davantage les affaires" qu'il se voit confier.

Régis Millet a rejoint la capitale franc-comtoise en septembre 2012 pour prendre le poste d'adjoint au chef de la PJ de l'époque, le commissaire Bénilde Moreau. Un mois plus tard, il assurait l'intérim après le départ de M. Moreau, et en juin 2013 il était officiellement nommé chef de l'antenne bisontine, qui intervient sur les départements du Doubs, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort.

Quelques belles affaires...

Depuis son arrivée dans les murs du commissariat de la Gare d'eau, cet homme discret et efficace a vu aboutir, en octobre 2012, l'enquête sur un réseau de vente de jeunes filles des Balkans, en Europe de l'Ouest (voir ci-dessous). Quelques mois plus tard, une autre affaire avait été résolue avec brio: en quelques heures, les enquêteurs avaient retrouvé un petit garçon de 5 ans, enlevé par sa mère dans une école de Montbéliard, évitant de justesse le déclenchement d'une "alerte enlèvement" (voir ci-dessous).

Un homme d'expérience

Régis Millet a passé la majeure partie de sa carrière dans les services de police judiciaire, en commençant en 1983 par ceux de la préfecture de police à Paris. Après être devenu lieutenant en 1995, il travaillera quatre mois non-stop sur l'une des affaires les plus marquantes de sa carrière: l'enlèvement et le meurtre de la petite Corinne Fréquelin, en 1997 à Chaumont (Haute-Marne). Les enquêteurs avaient rapidement trouvé un suspect, condamné en 1999 à 20 ans de réclusion criminelle, mais le corps de la fillette de 9 ans avait été découvert seulement quatre mois après sa disparition.

"La police scientifique a beaucoup évolué"

"À la fois les enquêtes d'aujourd'hui sont plus faciles, car la police technique et scientifique a beaucoup évolué, mais à la fois elles sont plus difficiles, car on a de plus en plus de contraintes au niveau de la complexité de la procédure. Les enquêteurs passent parfois plus de temps sur la forme que sur le fond", analyse le commandant Millet, qui a officié pendant près de 20 ans à la PJ de Dijon, devenant chef de la brigade des stupéfiants, puis chef de la brigade criminelle, avant de rejoindre Besançon.

C'est donc un homme de terrain qui prend la tête d'une équipe qui s'est récemment illustrée dans la résolution du meurtre de Pierre Nasica, un adolescent de 15 ans tué au pied des fortifications de Belfort en 2010. Grâce à des investigations minutieuses, les policiers avaient identifié et interpellé Yacine Sid, un ami de la victime, condamné en avril 2013 à 20 ans de réclusion criminelle.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Vie locale

Une nouvelle vie pour l’Usine de traitement d’eau potable du Grand Besançon

L’Usine de traitement d’eau potable (Utep) de la Malate à Montfaucon a été rénovée et un nouvel édifice a été construit dans le cadre d’un programme de modernisation et de protection de la source d’Arcier et des problématique liées au changement climatique. L’usine a été inaugurée vendredi 22 mars 2024 à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.

Avenir de la rue de Dole : pour Ludovic Fagaut, la maire de Besançon ”maltraite les Bisontins”

Dans un communiqué du 21 mars 2024, le président du groupe d’opposition au conseil municipal Besançon maintenant, Ludovic Fagaut, explique s’être rendu à une concertation publique le 20 mars ayant pour objectif de présenter le projet de requalification de la rue de Dole. Problème : selon lui, cette réunion à laquelle 15 personnes étaient présentes présentait un projet ”déjà bien ficelé”.

Studio Chouette, nouveau family store au centre-ville de Besançon

Situé au 4 rue du Clos Saint-Amour à Besançon, Studio Chouette propose un concept unique à Besançon depuis le 1er février 2024. Ce concept store familial estampillé "kids friendly" (un lieu axé sur le bien-être des enfants et celui de leurs parents) propose à la fois des ateliers à destination des petits, des parents ou accompagnants, un coffee shop et une boutique, le tout dans un cadre très cocooning.

Toxicomanie : le cœur de ville abritera-t-il une salle de shoot à Besançon ?

Comme nous vous l’annoncions le 30 janvier 2024, la Ville de Besançon réfléchit à la mise en place expérimentale d’une "halte santé addiction", appelée plus vulgairement "salle de shoot". Où sera-t-elle implantée ? Combien de personnes pourraient être accueillies ? Si le chiffre est encore difficile à évaluer, a minima 150 à 200 personnes pourraient déjà être concernées selon les données collectées par le CCAS, apprend-on vendredi 15 mars 2024 lors d’une conférence de presse.

Fraude, drogue, sécurité… Une hausse des interpellations dans les transports à Besançon

Un contrôle a été effectué jeudi 14 mars 2024 dans le tramway à l’arrêt République à Besançon dans le cadre d'un séminaire Keolis et du dispositif FAR, force d’action républicaine. Pour rappel, une brigade de sécurité des transports en commun a été mise en place depuis le 1er décembre dernier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.06
légère pluie
le 28/03 à 18h00
Vent
2.5 m/s
Pression
1000 hPa
Humidité
80 %