Un plan social à l'étude chez le transporteur Gefco : 500 emplois concernés

Publié le 14/04/2015 - 13:57
Mis à jour le 14/04/2015 - 17:51

Gefco, filiale à 75% des chemins de fer russes  (PSA possède toujours 25% du transporteur de marchandises) , a annoncé ce mardi 14 avril 2015 être en train d’ étudier un plan social qui se traduirait par la suppression d’environ 500 postes en France, soit plus de 10% de ses effectifs dans le pays.

 © gefco.net
© gefco.net

"Nous ne fermons aucune agence mais nous devons réduire nos coûts", a déclaré le président du directoire de Gefco, Luc Nadal, lors d'une conférence de presse, en évoquant la mauvaise passe que traverse actuellement le secteur de la messagerie (transport de colis) dans l'Hexagone.

Cette information a été révélée moins d'un mois après la demande de mise en liquidation d'un autre transporteur, MoryGlobal (ex-Mory Ducros), qui devrait se solder par 2.150 licenciements économiques. Le dossier est en cours d'examen par la justice. (L'administrateur en charge de la liquidation de MoryGlobal a accordé 25,7 millions d'euros pour financer le plan de sauvegarde de l'emploi)

L'information de la direction de Gefco, qui compte 4.500 salariés en France selon M. Nadal, a été confirmée par le secrétaire du Comité central d'entreprise (CCE), Michel Le Breton (FO, majoritaire). "On s'y attendait depuis quelque temps parce que l'activité messagerie est en perte de profit", a-t-il déclaré. "Pour les salariés qui sont très attachés à la société, c'est dur", a-t-il ajouté.

"Les représentants du personnel vont demander le meilleur accompagnement possible, et que soient reclassés un maximum de salariés, les négociations sont en cours", a ajouté M. Le Breton, alors que le CCE doit se réunir jeudi.

 Info +  

Le groupe automobile PSA Peugeot Citroën, maison mère historique de Gefco et qui reste son plus important client, a cédé fin 2012 pour 800 millions d'euros les trois quarts de l'entreprise à RZD. PSA possède toujours 25% du capital de l'entreprise de transport logistique.

(Avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Social

Musée d’Arts et du Temps : “Nous sommes inquiets pour la santé des agents” (intersyndicale)

Emmanuelle Monnin pour le syndicat Sud CT 25, accompagnée de Sophie Caron, pour Force ouvrière a indiqué "être inquiète" pour les agents, notamment suite à des problèmes de management de la part de Laurence Madeline, la directrice des musées d’arts et du Temps. L’intersyndicale lance également un appel à la maire de Besançon…

Mineurs isolés étrangers : Sol Mi Ré alerte sur la non-scolarisation de plus d’une soixantaine de jeunes à Besançon

Lors d’une conférence de presse le 10 avril 2024 devant l’inspection académique du Doubs à Besançon, le Collectif Solmiré a alerté sur la situation ”de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non-scolarisés à ce jour” par l'Académie de Besançon.

Une manifestation contre la répression des free party à Besançon

Suite à une initiative nationale lancée par le compte Instagram ”Tekno anti-répression”, le collectif Franche-Comtek appelle à manifester dans les rues de Besançon samedi 13 avril 2024. Objectif : protester contre ”la politique répressive que mène l’Etat à l’encontre des free party depuis plus de 30 ans et plus particulièrement ces cinq dernières années.”

Problèmes de management au musée des Beaux-arts ? Les syndicats en grève le 12 avril

Mise à jour • Les syndicats Sud-Solidaires et FO organisent une manifestation vendredi 12 avril 2024 à 10h00 devant le musée des Beaux-Arts de Besançon afin de dénoncer des "dysfonctionnements liés au management" de la nouvelle directrice des Musées d’arts et du temps. Pour rappel, Laurence Madeline est en poste depuis un an.

Besançon : les professionnels du secteur social et médico-social dans la rue

Les personnels du DAHIS (dispositif d'accueil, d'hébergement et d’insertion sociale) de l'AHS FC (association d’hygiène sociale), qui regroupe les CADA (centre d'accueil des demandeurs d’asile) mais aussi les dispositifs mineurs non accompagnés, se sont réunies à 13h00 au 16 rue Gambetta à Besançon devant le siège du DAHIS. Ils ont ensuite rejoint la mobilisation intersyndicale à l’esplanade des droits de l’homme. Le cortège s’est rendu devant la préfecture afin de transmettre une pétition aux autorités. Cette dernière a recueilli 900 signatures, nous indique la CGT.

“Stop à la maltraitance sociale !” : l’intersyndicale appelle à la mobilisation jeudi à Besançon 

Dans le cadre d’un appel national à la grève jeudi 4 avril 2024, l’intersyndicale (CGT, FO et SUD) sera mobilisée à partir de 13h00 rue Gambetta à Besançon aux côtés du centre d'accueil demandeurs d’asile. Le cortège retrouvera à 14h00 les autres manifestants à l’esplanade des droits de l’Homme.

Réforme du “choc des savoirs” : le Snes-FSU dénonce un “tri social” des élèves

Les syndicats Snes-Fsu et Sud Éducation, accompagnés de quelques enseignants, se sont mobilisés mardi 2 avril 2024 devant le rectorat de Besançon afin de s’opposer à la réforme du "choc des savoirs" annoncée par Gabriel Attal lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.18
légère pluie
le 18/04 à 9h00
Vent
3 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
89 %