Dans une lettre ouverte destinée à Pierre Pribile, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne Franche-Comté, les syndicats et l'UNAFAM lui signalent "une situation alarmante de l'offre de soins en psychiatrie santé mentale sur notre territoire en regard de la politique nationale d'austérité imposée aux établissements hospitaliers."
Le centre hospitalier de Novillars est pourtant reconnu par l'ARS comme "sous-doté" en regard de son activité et de la population desservie.
"Réduction des effectifs, dégradations des conditions de travail…"
Selon les syndicats, "Les moyens attribués ne permettent plus de répondre aux besoins de la population : les listes d'attentes s'allongent pour être accueilli dans les centres médico-psychologiques ou les centres de guidances, pour être hospitalisé au CHN dans des unités d’hospitalisations qui manquent de places."
Conséquences d'une "politique de l'ARS de pure arithmétique via une réduction drastique des dotations" : "réduction des effectifs, une dégradation des conditions de travail des équipes d'où une prise en charge des patients de plus en plus indigne."
Les zones blanches…
La mobilisation du 3 mars a également pour objectif de dénoncer les zones "blanches" en milieu rural "où moins d'un équivalent temps plein médical sur quatre structures du Haut-Doubs" donnent en exemple les signataires de la lettre ouverte.
De l'amiante au centre hospitalier de Novillars
Les représentants des personnels et l'UNAFAM évoquent également la présence d'amiante dans l'établissement construit il y a 50 ans. Ils demandent une "réfection complète" à l'ARS que le CHN "ne peut assumer financièrement".
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Un préavis de grève est déposé pour vendredi 2 mars 2018.