Le Produit intérieur brut a progressé de 0,3% au troisième trimestre (juillet, août, septembre) par rapport au deuxième, selon la première estimation livrée vendredi par l'Insee. L'Institut national de la statistique et des études économiques ne prévoyait que 0,1%, la Banque de France attendait 0,2% et la plupart des économistes étaient encore plus pessimistes qu'elle. "Je crois qu'il faut être à la fois prudent et lucide. Ces chiffres sontmeilleurs en matière de croissance que ce que nous espérions", a estimé M. Valls. "Il faut maintenant qu'ils soient consolidés sur l'ensemble de l'année 2014. Nous pensions il y a quelques mois réaliser autour de 0,4% de croissance, ça devrait donc être le cas", a-t-il dit.
"C'est un engagement à poursuivre une politique qui doit favoriser l'investissement et aussi la consommation. Mais en même temps nous savons que ces chiffres ne sont pas suffisants pour créer de l'emploi. Il y a d'autres chiffres qui sont plus préoccupants en matière de destruction d'emplois", a-t-il précisé.
L'économie française a recommencé à détruire des emplois au troisième trimestre: 34.100 postes ont disparu dans le secteur marchand, plombé par l'intérim. Selon des estimations provisoires de l'Insee publiées vendredi, l'emploi salarié s'est replié de 0,2% sur le trimestre. Il est tiré à la baisse par le travail temporaire, qui a chuté de 4,2%. Dans ce secteur réputé précurseur des évolutions du marché du travail, 22.900 postes ont été supprimés.
(Source : AFP)