Victoire du PS dans le Doubs : les réactions contrastées après l'annonce des résultats

Publié le 08/02/2015 - 20:48
Mis à jour le 08/02/2015 - 21:34

Cambadélis, Bartolone, Jégo, Leroux, Alauzet, Fousseret, Jeannerot, etc. Voici différentes réactions politiques à la courte victoire dimanche du PS face au FN dans l’élection législative partielle dans le Doubs.

Claude Jeannerot (président du Département du Doubs) 

"Aujourd’hui la France regardait le Doubs. Je salue la victoire, certes serrée de mon collègue et ami Fréderic BARBIER. Il s’est attaché à faire une belle campagne tentant de rassembler tous les républicains au delà de son propre camp. Il faudra analyser- à la loupe- les résultats de ce scrutin pour en tirer tous les enseignements. 

Dans quelques semaines, se déroulent les élections départementales. Les résultats de ce soir  doivent renforcer notre mobilisation pour aller à la rencontre des habitants du Doubs expliquer les enjeux de ce rendez-vous départemental, important pour leur vie quotidienne. Le scénario, rencontré dans la 4ème circonscription du Doubs, risque malheureusement de se reproduire à plusieurs occasions sur nos territoires. D'ores et déjà, j’appelle tous les Républicains à empêcher le Front National de devenir l’arbitre des élections locales. En particulier la politique du « ni ni » a montré tous les risques qu'elle comporte au regard de nos valeurs partagées".

Éric Alauzet (député EELV du Doubs) 

"Je félicite ce soir le nouveau député élu de la 4ème circonscription du Doubs, Frédéric Barbier. Il rejoint la majorité parlementaire et dans le Doubs avec Barbara Romagnan et moi-même. Nous avons besoin de continuer à réformer le pays, à rassembler les forces de gauche pour réussir et redonner espoir et avenir à nos concitoyens. Les trois défis nous attendent cette année : l'emploi, la république et l'écologie." (communiqué) 

Jean-Louis Fousseret (maire de Besançon) 

"Jean-Louis Fousseret exprime sa plus grande satisfaction au regard des résultats de l’élection législative de la 4ème circonscription du Doubs. La victoire de Frédéric Barbier est d’abord celle du camp républicain qui a su se mobiliser pour montrer son refus du FN. C’est aussi le fruit d’un travail remarquable accompli par Frédéric Barbier et ses équipes qui ont su convaincre grâce à leur présence sur le terrain, leur engagement et leur sincérité à agir pour les citoyens. 

Cette victoire renvoie également celles et ceux, aux plans national et local qui ont tenu un discours ambigu ou qui sont restés dans un silence assourdissant, devant leur grande responsabilité alors que l’enjeu républicain devait avant tout transcender les calculs politiciens". (Communiqué)

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste:

"Si cette victoire est une éclaircie, elle ne constitue en rien une embellie. Elle ne met en aucun cas un coup d'arrêt à la dynamique du bloc réactionnaire. L'arrivée en tête de la candidate frontiste au premier tour ainsi que son score aujourd'hui sont des coups de semonce supplémentaires pour les forces républicaines de notre pays. Pour 2017, le danger demeure, non pas d'un 21 avril inversé mais d'un 21 avril aggravé, qui pourrait voir le Front National l'emporter. Le Parti socialiste assume sa responsabilité, admet l'urgence à agir et souhaite la mise en oeuvre rapide de chantiers de l'égalité afin de réduire au plus vite les inégalités qui rongent la République de l'intérieur. Une autre urgence doit animer l'ensemble des forces de gauche: l'urgence à s'unir. Cette élection partielle dans le Doubs le dit crûment: entretenir le fantasme d'un +Syriza français+, en voulant affaiblir le Parti socialiste, ne provoquerait rien d'autre que la Bérézina de la gauche française". (communiqué) 

Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée:

"La montée du Front National ne peut plus être regardée comme une fatalité. Lorsque l'on décide de livrer bataille et de se rassembler autour de nos valeurs et de nos principes républicains, c'est la France qui gagne. A quelques semaines des élections départementales, ce scrutin doit sonner comme le signal du rassemblement. La gauche n'a pas vocation à être le spectateur ou le commentateur de la marche de l'extrême droite vers le pouvoir". "Plus que jamais, la gauche et les écologistes doivent se retrouver sous la même bannière pour défendre nos territoires et affirmer notre volonté de combattre le chômage et la désespérance sociale d'un certain nombre de nos compatriotes". (communiqué) 

Le député UMP Guillaume Larrivé :

"Le parti mariniste, s'il arrivait au pouvoir, serait un accélérateur du déclin national. À nous, la droite, de proposer un autre chemin" (tweet). 

 Yves Jégo, 1er vice-président de l'UDI:

Ce résultat "prouve à nouveau que la perspective de voir Marine Le Pen arriver au pouvoir n'est plus une hypothèse improbable. La victoire de justesse du candidat socialiste n'est dû qu'à la mobilisation des forces républicaines pour faire barrage au FN et ne constitue en rien une approbation de la politique menée par la gauche au pouvoir". "J'appelle l'opposition républicaine à tirer tous les enseignements de ce scrutin". "Il est incontestablement temps d'organiser des États généraux de l'opposition UMP UDI MODEM". 

Daniel Fasquelle, député UMP du Nord :

"si le FN est au plus haut, c'est la conséquence directe de trois ans de Hollande. Plus que jamais, PS et FN sohnt des alliés objectifs" (tweet) 

Christian Piquet, porte-parole de Gauche unitaire, do-fondateur du Front de gauche:

La candidate du FN, "en dépit de l'augmentation de dix points de la participation électorale, a frôlé la victoire dans l'une des circonscriptions les plus ouvrières et populaires du pays. Les responsables de cette situation sont connus. En manifestant leur volonté de ne rien changer à une politique d'austérité qui démoralise et écoeure les Français, François Hollande et Manuel Valls ont déjà dilapidé une grande partie de +l'esprit du 11 janvier+". De leur côté, en se refusant à s'opposer franchement à l'extrême droite, et en 
reprenant même à leur compte bon nombre des thématiques de cette dernière, Nicolas Sarkozy et les dirigeants de l'UMP ont fait le lit d'un parti qui menace la République en ses fondements. Ce dimanche sonne par conséquent le tocsin" (communiqué). 

Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée: 

"Rassembleur et proche des citoyens, Frédéric Barbier incarne la gauche du travail et de la justice sociale qui croit en l'avenir de cette grande région industrielle et populaire. C'est aussi la victoire des républicains qui ont su dépasser leurs différences et faire la différence entre une formation qui fait vivre les valeurs de la République et un parti extrémiste qui propage la haine et la division. Je regrette cependant que la cacophonie et l'ambiguïté des dirigeants de l'UMP n'aient pas permis de réaliser un rassemblement encore plus large". (communiqué) 

Jean-Michel Baylet, président du PRG :

Ce résultat "marque un soulagement pour les républicains qui se sont mobilisés et réunis pour sauvegarder les valeurs essentielles de notre pays. Le PRG adresse ses félicitations à Frédéric Barbier qui aura su rassembler, malgré l'absence de clarté de l'UMP, dans cette élection difficile" (communiqué) 

Jean-Paul Huchon, président PS de l'Ile-de-France :

"Cette première victoire des forces de gauche à une élection locale ne doit pas éclipser le score inquiétant de la candidate FN, et la très forte abstention dimanche dernier au premier tour de cette législative partielle. (...) Face à cette exigence, on ne peut que déplorer l'irresponsabilité de la droite, qui a refusé d'appeler au vote en faveur du candidat républicain". (communiqué) 

Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine: 

"Élection du Doubs traduit l'effet ciseau: résistance de la gauche, progression du FN. Droite et Centre doivent avoir un seul candidat en 2017!" (sur twitter) 

François de Rugy, co-président du groupe EELV à l'Assemblée: 

"Face au #FN plus que jamais, les jeux de posture politicienne ne sont plus de mise.#Lucidité#Unité#Responsabilité" (twitter) 

Parti communiste français: 

"Ce résultat ne saurait masquer le désaveu que cette partielle représente pour le gouvernement et pour sa politique. Alors que Pierre Moscovici avait été élu largement en 2012, le candidat socialiste a remporté cette élection d'une courte tête sur le rejet du FN. (...) Ce n'est pas un chèque en blanc ou encore moins une adhésion aux choix économiques et sociaux du député socialiste. (...) Ce résultat sonne aussi comme un échec de la stratégie du +Ni-Ni+ défendue par l'UMP de Nicolas Sarkozy. Le PCF salue les électrices et les électeurs qui par leur participation électorale ont rejeté le Front national". (communiqué)

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