Depuis le bord du ring où se déroulent les dernières épreuves, Philippe Maire, président du concours, tient à mettre les choses au clair : "on ne cautionne pas du tout de tels agissements" assure-t-il, "et on prendra les dispositions qui s'imposent pour que ça ne se reproduise pas."
L'éleveur : "je n'ai pas le droit de rester là"
Entre autres "dispositions", le départ de l'éleveur du site de Micropolis mercredi, pris par "consentement mutuel". Selon M. Maire, "l'éleveur, qui est désolé, a dit de lui-même qu'il n'avait pas le droit de rester là après son geste." Sans oublier une éventuelle sanction, qui se décidera "lorsque les choses se seront un peu calmées."
Philippe Maire : "99,99% des situations sont bien gérées"
Le président du concours se désole tout de même de la publicité négative qu'apporte une telle polémique à l'élevage de Montbéliardes. Selon lui, "c'est un acte ultra-minoritaire : on met en évidence un comportement déviant, quand 99,99% des situations sont gérées dans le respect de l'animal."
Une vision que partagent les autres éleveurs présents : "ses collègues désapprouvent fortement ce genre d'actes, qui nuisent à la profession… Alors que le concours a justement pour but de mettre en lumières l'affection que portent les éleveurs à leurs bêtes."