Vesoul : deux propriétaires de "coffee shops" mis en examen

Publié le 14/09/2018 - 10:13
Mis à jour le 14/09/2018 - 10:13

Deux propriétaires de « coffee shops », vendant des produits dérivés du cannabis, ont été mis en examen à Vesoul et leurs boutiques fermées, a-t-on appris auprès du Parquet.

 ©
©

Les hommes du Groupement d'intervention régionale sont intervenus mercredi matin dans les deux magasins situés dans le centre-ville de la préfecture de la Haute-Saône. Les deux vendeurs, qui n'étaient pas les propriétaires des échoppes, ont été arrêtés et mis en examen.

Les deux gérants mis en examen

Jeudi, les deux propriétaires se sont présentés à la police et le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, a demandé l'ouverture d'une information judiciaire. Dans la soirée, les deux gérants ont été mis en examen par le juge d'instruction pour trafic de produits stupéfiants, acquisition, offre ou cession de plantes ou substances vénéneuses, mise à disposition, commercialisation, distribution d'un médicament sans autorisation de mise sur le marché, réalisation ou diffusion de publicité en faveur d'un médicament n'ayant pas fait l'objet d'une autorisation de mise sur le marché, et tromperie sur les qualités substantielles du produit.

"Les échantillons vont être soumis à des analyses plus précises"

Les étiquettes collées sur les produits vendus, précisant notamment la quantité de cannabidiol (une molécule ayant un effet psychotrope présente dans la plante de cannabis) contenue, étaient ainsi inexactes. "Nous avons réalisé des tests sur des produits, ils ont réagi positivement au cannabis, a expliqué le procureur. Les échantillons vont être soumis à des analyses plus précises".

Une multiplication des "coffee shops" en France

Les deux gérants sont âgés de 31 et 57 ans et le premier possède également une boutique à Besançon. Tous deux ont interdiction de gérer un commerce et des scellés ont été posés sur les deux boutiques vésuliennes. Les deux vendeurs ont en revanche été remis en liberté. Ils seront convoqués ultérieurement par le juge d'instruction.

Face à la multiplication des "coffee shops" en France, la chancellerie a rappelé fin juillet à l'ensemble des procureurs le cadre légal très restrictif applicable à ces établissements, leur demandant d'assurer avec "fermeté" la répression des infractions constatées.

De fait, de nombreux "coffee shops" profitent d'un "flou juridique" qui autoriserait le cannabidiol, dès lors que la teneur en THC (delta9-tétrahydrocannabinol) n'excède pas 0,2%. Or, pour la chancellerie, il s'agit là d'une lecture erronée de l'arrêté du  22 août 1990 sur le cannabis.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Besançon et Montbéliard : 4.500 personnes et 3.500 véhicules contrôlés en 5 jours

Du 8 au 12 avril 2024, une opération "Place Nette" de grande ampleur s’est déroulée dans le département du Doubs. Réalisée en étroite coordination avec les procureurs de Besançon et de Montbéliard, cette action "coup de poing" s’inscrit dans le cadre des actions de lutte contre la délinquance liée aux trafics de stupéfiants, à l’économie souterraine et au proxénétisme voulues par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et le Garde des Sceaux. L'heure est au bilan...

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 2.58
légères chutes de neige
le 18/04 à 6h00
Vent
1.57 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
91 %