24 heures Vélo au Mans : quatre cyclistes du Doubs nous racontent leur compétition...

Publié le 18/09/2016 - 11:04
Mis à jour le 18/09/2016 - 17:45

Quatre cyclistes amateurs de Besançon et de Pontarlier ont participé ensemble à la compétition « Les 24 heures vélo – Shimano » les 20 et 21 août 2016 sur le circuit Bugatti du Mans, théâtre de courses autos et motos des 24 heures du Mans ainsi que du Grand prix de France de moto. Olivier, l’un des coureurs, nous raconte cette expérience… 

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Souvenir de compétition

Quelle distance avez-vous parcourue ? En combien de temps ?

Olivier : "Cette compétition se dispute soit seul, soit en duo, soit en équipe de 4, 6 ou 8 coureurs. Nous avions choisi de nous inscrire en équipe de 4 avec des collègues de travail amateurs de vélo et cyclistes assidus : Rémy Paquier, Hervé Humbert, Jérôme Poux et moi-même. Notre équipe s'appelait la "Vesontio Team 25" ceci afin de bien indiquer nos origines bisontines et doubiennes. Nous avions également fait le choix de concourir en affichant le logo de l'AHMI, l'association d'Aide au Handicap du Ministère de l'Intérieur. Son président est d'ailleurs venu nous soutenir le samedi et le dimanche, c'était très sympa de sa part !

Comme c'était notre première participation, nous n'avions pas d'objectif clairement défini, sinon celui de parcourir 160 tours de circuit en 24 heures. Au final, nous avons parcouru 178 tours soir 745 km (1 tour = 4.185km), soit une moyenne de 31km/h, ce qui pour nous est tout à fait satisfaisant !"

Comment vous êtes-vous entraînés ? Pendant combien de temps ?

Olivier : 'Pour l'entraînement, nous n'avons rien fait de particulier. Nous roulons chacun de notre côté 1 à 2 fois par semaine, le week-end ou le soir après le travail si possible et en fonction de la météo. Bien sûr, dès que l'opportunité se présentait on essayait de rouler ensemble, déjà par plaisir et aussi pour s'encourager dans l'optique de cette aventure cycliste. Dans l'équipe nous habitons tous autour de Besançon sauf l'un d'entre nous qui habite sur Pontarlier. Nous avons gardé nos routes d'entraînement habituelles. Avec cet objectif des 24 heures du Mans, nous avons un peu plus roulé que les années précédentes, ceci dès le mois de janvier, histoire de bien préparer cette épreuve."

Un régime alimentaire particulier à suivre avant la compétiton ?

Olivier : "Aucun de nous n'est licencié, le vélo est un plaisir, donc il s'accommode avec des plaisirs de la vie et donc de la table. Le vélo est un bon moyen de garder la forme, mais on sent très vite si l'on est en condition ou non. Donc nous n'avons pas fait de régime particulier, mais l'épreuve étant inscrite à notre calendrier depuis fin février, inconsciemment nous avons peut être fait un peu plus attention à mesure que l'échéance se rapprochait."

Avez-vous trouvé cette compétition difficile en tant qu'amateur ?

Olivier : "Dur oui, mais on s'y attendait ! Ce qui a rendu les choses difficiles c'est le manque de sommeil avant l'épreuve (les joies du camping) et pendant l'épreuve où il y a toujours un peu de stress. C'était difficile de trouver le sommeil rapidement surtout qu'on ne voulait pas louper le relais suivant et laisser le copain tourner et tourner encore sur le circuit !

L'autre grosse difficulté était le vent incessant d'environ 50km/h. Là, il fallait bien penser à "se cacher dans un groupe" pour éviter le vent de face sur la partie retour du circuit, sinon la moyenne en prenait un coup et on perdait beaucoup d'énergie." 

Comment ça se passait pendant la compétition ? Comment prendre le rythme ?

Olivier : "À chaque relais, le plus important était de vite trouver un groupe qui nous correspondait en terme d'allure, pour s'économiser et tenir les 24 heures. Parfois cela pouvait prendre quelques tours avant de trouver les bonnes roues. Une des particularités de cette épreuve sur circuit ce sont les grosses différences de niveau entre les concurrents. D'anciens cyclistes professionnels participaient, tout comme des cyclistes occasionnels, donc des vitesses très différentes pour chacun et il fallait trouver sa place dans un groupe et sur le circuit également pour éviter les accrochages et les chutes."

Résultats ?

Olivier : "En terme de classement, nous terminons 85e sur 130 pour ce qui est des équipes de 4. Au classement général nous finissons 248e équipe sur 471. On loupe de peu la première moitié du classement..."

Comment se sent-on lorsqu'on obtient de si bons résultats sans être professionnel ?

Olivier : "Fatigué déjà, mais content de soi, de ses partenaires, satisfait d'avoir vécu une petite aventure sportive originale. Le départ style Le Mans (le coureur traverse la piste en courant pour enfourcher son vélo), rouler de nuit sur un tel circuit sont des expériences qui marquent et que nous n'oublierons pas. Nous gardons de très bons souvenirs de ce week-end, et nous verrons si l'on recommence l'an prochain au Mans, ou sur un autre circuit, au Castellet par exemple."

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