Affaire Grégory : après sa femme Jacqueline, Marcel Jacob demande à rentrer chez lui

Publié le 18/12/2017 - 16:20
Mis à jour le 18/12/2017 - 16:20

Un mois après sa femme Jacqueline, autorisée par la justice à réintégrer le domicile conjugal dans les Vosges, Marcel Jacob, mis en examen avec son épouse pour le rapt mortel de leur petit-neveu Grégory en 1984, demandera à son tour, mercredi, à rentrer chez lui.

Marcel Jacob, 72 ans, avait été longuement entendu début décembre par la juge d'instruction en charge du dossier, Claire Barbier, à laquelle son avocat a fourni de nouveaux témoignages attestant, selon lui, de son alibi.

"Le 16 octobre 1984, il était en compagnie de son épouse à son usine de 13 heures à 21 heures, j'ai donné de nouveaux éléments qui le confirment", avait alors martelé le conseil, disant espérer "que le couple Jacob fêtera Noël en famille".

L'interrogatoire avait lieu un peu plus de deux semaines après celui de sa femme. Les deux époux sont soupçonnés d'avoir été des "corbeaux" dans une affaire qui foisonne de lettres anonymes, et d'être impliqués dans le rapt suivi de la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent.

Mis en examen et brièvement écroués il y a six mois, ils avaient été placés sous un strict contrôle judiciaire, avec obligation de résider séparément et loin de leur domicile d'Aumontzey, dans les Vosges.

Le 20 novembre, trois jours après avoir été entendue par la juge, Jacqueline Jacob, 73 ans, avait été autorisée à rentrer chez elle par la chambre de l'instruction de Dijon, qui examine mercredi la demande de son époux.

La justice a déjà soulevé la question de l'emploi du temps des Jacob le jour des faits. Dans son arrêt de 1993 innocentant Christine Villemin, la mère de Grégory, la cour d'appel de Dijon avait relevé qu'il n'existait pas "en l'état", à leur encontre, "de présomptions suffisantes pour justifier de nouvelles investigations et a fortiori une inculpation".

Dans ce dossier vieux de 33 ans, une troisième personne, Murielle Bolle, 48 ans, a été mise en examen en juin. Adolescente en 1984, elle avait accusé son beau-frère Bernard Laroche, avant de se rétracter. Ce dernier avait été tué par son cousin, Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, en 1985.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Écoquartier des Vaîtes : la demande de reclassement en zone agricole étudiée ce jeudi par le tribunal

Le 21 septembre dernier plusieurs organisations, dont Les Jardins des Vaîtes, avaient déposé une demande de reclassement des terres des Vaîtes en zone agricole au tribunal administratif. Les associations ont prévenu par le biais d’un communiqué que l’audience aura finalement lieu ce jeudi 21 mars à 10h30 à Besançon. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 18.21
couvert
le 29/03 à 15h00
Vent
5.11 m/s
Pression
997 hPa
Humidité
64 %