Affaire Grégory: Marcel Jacob saura à 16h s'il peut rentrer chez lui

Publié le 20/12/2017 - 15:08
Mis à jour le 20/12/2017 - 15:08

Marcel Jacob, mis en examen avec son épouse pour le rapt mortel de leur petit-neveu Grégory en 1984, sera fixé à 16H00 sur sa demande de modification de son contrôle judiciaire, examinée par la chambre de l’instruction de Dijon mercredi. 

Marcel Jacob, 72 ans, demande à pouvoir rentrer chez lui, un mois après l'autorisation donnée à sa femme Jacqueline de réintégrer le domicile conjugal. Il avait été longuement entendu début décembre par la juge d'instruction chargée du dossier, Claire Barbier, à laquelle son avocat a fourni de nouveaux témoignages confortant, selon lui, son alibi. 

L'audience, démarrée en fin de matinée, s'est achevée peu après 12H30. La décision des magistrats sera connue à 16H00, a indiqué le procureur général de Dijon, Jean-Jacques Bosc. "Le dossier de l'accusation s'effondre au fur et à mesure des investigations. Aujourd'hui, l'alibi, qui avait déjà été vérifié à l'époque, est de nouveau confirmé, par plus de dix personnes", avait indiqué peu avant Me Stéphane Giuranna. 

L'avocat du septuagénaire demande "la levée partielle du contrôle judiciaire, avec la possibilité pour M. et Mme Jacob de se réunir pour les fêtes de fin d'année et pour l'avenir à leur domicile", a-t-il ajouté. Les deux époux sont soupçonnés d'avoir été des "corbeaux" dans une affaire qui foisonne de lettres anonymes, et d'être impliqués dans le rapt suivi de la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent. 

Mis en examen et brièvement écroués il y a six mois, ils avaient été placés sous un strict contrôle judiciaire, avec obligation de résider séparément et loin de leur domicile d'Aumontzey, dans les Vosges. Le procureur général, qui s'est opposé aux précédentes demandes de modification du contrôle judiciaire, au motif notamment que les investigations se poursuivent et évoquant un risque de concertation, s'est à nouveau prononcé mercredi contre la demande de M. Jacob. 

Le 20 novembre, trois jours après avoir été entendue par la juge, Jacqueline Jacob, 73 ans, avait été autorisée à rentrer chez elle. 

(AFP)

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