Alertes à la bombe à Belfort : une personnée interpellée près de Dijon

Publié le 08/02/2016 - 15:58
Mis à jour le 09/02/2016 - 16:44

Après l’alerte à la bombe qui a conduit à l’évacuation de 2 000 personnes au lycée Follereau de Belfort et de 350 élèves du collège Camille Claudel de Montreux-Château ce lundi 8 février à 2016, un jeune homme de 18 ans a été interpellé près de Dijon dans l’enquête sur des appels anonymes menaçant des lycées parisiens courant janvier, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information d’iTELE.

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Mise à jour

Trahi par son adresse IP

Les investigations techniques menées par l'Office central de lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC) ont mené les enquêteurs à l'adresse IP (numéro d'identification de la connexion internet, ndlr) de ce jeune homme, ont indiqué des sources policières et judiciaire.

Son rôle éventuel dans cette affaire reste encore à déterminer, ont ajouté ces sources, précisant que du matériel informatique avait été saisi.

Transféré à Paris

Le jeune homme est en cours de transfert vers les locaux de la Sûreté territoriale de Paris, chargée de l'enquête sur les appels menaçants passés à des lycées parisiens. "L'enquête cherche à établir s'il y a un lien entre les appels visant des lycées parisiens et les menaces contre des établissements de province, notamment à Lyon. Rien n'est exclu", a expliqué une source judiciaire.

Récidive en France et outre-Manche

Ce lundi, environ 2.000 personnes ont été évacuées d'un lycée de Belfort et plusieurs centaines d'un collège de Montreux-Château (Territoire de Belfort), après des appels malveillants signalant la présence de bombes dans ces établissements.

Lundi 1er février et pour la troisième fois en moins d'une semaine, des lycées et collèges français et britanniques avaient reçu des menaces anonymes par téléphone, entraînant la mise à l'abri des élèves, voire leur évacuation. Plusieurs lycées parisiens prestigieux, parmi lesquels Henri IV ou Louis-le-Grand, ainsi que le Lycée français de Rome, avaient déjà été la cible de "menaces" fin janvier, dans un contexte de menace terroriste très élevée, après les attentats du 13 novembre dans la capitale française. D'autres établissements scolaires en province avaient également reçu des messages menaçants.

A chaque fois, la police n'avait rien trouvé et les lycées avaient repris leur fonctionnement habituel.

Un scénario similaire s'était également produit aux mêmes dates au Royaume-Uni, dans la région de Birmingham (centre). Le 1er février, six écoles de la même région britannique des West Midlands et deux autres dans la ville écossaise de Glasgow avaient été évacuées en raison de nouvelles menaces.

(avec AFP)

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