Allocution de Macron : nouvelles réactions politiques

Publié le 11/12/2018 - 15:39
Mis à jour le 11/12/2018 - 15:40

Plusieurs personnalités politiques ont souhaité s’exprimer suite aux annonces d’Emmanuel Macron ce 10 décembre 2018.

Voici de nouvelles réactions politiques à l'allocution du président Emmanuel Macron :

Martial Bourquin, sénateur du Doubs : "Après les annonces du président de la république nous pouvons dire que nous sommes loin du compte. Nous sommes effectivement loin des revendications des gilets jaunes et de ceux qui les soutiennent. L’empathie théâtralisée du président ne saurait nous faire oublier l’insuffisance des mesures annoncées .
La pauvreté, la précarité ne cessent de s’étendre , y compris chez les salariés et les retraités.
Le « touche pas au grisbi des riches « d’Emmanuel Macron doit cesser , comme son arrogance vis à vis des corps intermédiaires.
Le rétablissement de l’ISF est urgent , comme l’arrêt du CICE tant que son utilisation ne sera pas éclaircie notamment pour les grandes entreprises qui pratiquent l’évasion et l’optimisation fiscale. Il est temps de tenir un grenelle du pouvoir d’achat et de la fiscalité !"

Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA)"C'est trop tard et c'est trop d'entourloupes et c'est pour ça que la mobilisation va continuer (...) On préférait quand il se taisait, c'est une entourloupe extraordinaire de faire croire qu'on va augmenter le Smic de 100 euros (...) En réalité, ce sont les contribuables qui vont payer cette soi disant augmentation. En gros, vous regardez les gens dans les yeux en leur disant: je vais te faire un cadeau pour Noël, mais c'est toi qui va le payer." (sur BFMTV)

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI : Emmanuel Macron "change de quinquennat. On était dans le jupitérien, il n'écoutait personne, il n'entendait rien. Il essaye d'entendre. Est-ce qu'il entend suffisamment? Les jours qui viennent vont le dire. (...) Je veux voir comment ça se finance", "je n'ai pas entendu comment tout cela se finançait." (sur LCI)

Mouvement Agir : "agir, la droite constructive salue les annonces faites ce soir par le Président de la République. Il a entendu la colère et surtout le désespoir des Français. (...) Nous serons particulièrement attentifs à la mise en place de ces mesures et à leur financement, qui passe notamment par la réduction des dépenses publiques." (communiqué)

Guillaume Peltier, vice-président de LR : "Je vais être très sincère, je n'ai pas été déçu. (...) Emmanuel Macron n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait de l'anti-Macron, c'est-à-dire exactement l'inverse de ce qu'il a porté sur ces 18 derniers mois (...) Ce soir il y a pour une fois, une victoire pour les classes moyennes, pour les territoires, pour la France oubliée(...) Les heures supplémentaires défiscalisées, je voterai pour, quand on proposera une hausse des salaires, entre autres, du SMIC à la condition que ce soit par les entreprises qui payent, je voterai pour" (sur BFMTV)

Jean Pierre Grand, sénateur LR de l'Hérault : "Le Président de la République à répondu avec force et conviction aux exigences pour la France et aux attentes de ses concitoyens. J'ai voté pour lui, ce soir je ne le regrette pas."

Jean-Pierre Chevènement, ex-ministre de la Défense et de l'Intérieur : "Les annonces faites ce soir par le président de la République sont substantielles. Reste à savoir comment elles seront financées et si le gouvernement sera en mesure de desserrer les contraintes budgétaires européennes. La question de +l'Europe qui protège est posée+. Le président de la République a par ailleurs souhaité mettre en oeuvre un nouveau contrat pour la France. C'est un tournant pour son quinquennat. Il ne faut pas refuser d'ouvrir ce vaste chantier de rénovation de notre démocratie. Car, en dehors de cette perspective, il n'y aurait que désolation pour la République et pour la France" (à l'AFP).

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