Alstom : Siemens et Mitsubishi entendent créer 700 emplois à Belfort

Publié le 19/06/2014 - 18:03
Mis à jour le 20/06/2014 - 09:09

Christophe de Maistre, patron de Siemens en France, a déclaré ce jeudi 19 juin 2014 que Siemens et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) entendaient créer 700 emplois sur le site historique d’Alstom à Belfort, s’ils remportent la bataille pour le contrôle de l’industriel français. L’idée du groupe japonais est d’y implanter un « centre de recherche et développement sur la technologie des turbines à gaz« .

 © D Poirier
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« alstom restera alstom »

"Le projet de Mitsubishi vise à créer 700 emplois à Belfort, sur les 1000 qui ont été annoncés", a détaillé M. de Maistre, en marge d'une visite de l'usine Siemens de Haguenau (Bas-Rhin), organisée à l'intention d'une délégation d'élus et de responsables politiques alsaciens et belfortains.
  
L'idée du groupe japonais est d'implanter sur le site Alstom de Belfort, dont la branche énergie ne fabrique aujourd'hui que des turbines à vapeur, un "centre de recherche et développement sur la technologie des turbines à gaz", a précisé M. de Maistre. "Avec notre projet, Alstom restera Alstom, il n'y aura aucune perte de quoi que ce soit", a martelé M. de Maistre. "Notre projet ce n'est pas de vendre les trois quarts d'Alstom à un Américain, mais de créer quelque chose de cohérent. C'est un partenariat, une alliance", a-t-il ajouté.
 
Siemens et MHI ont présenté en début de semaine une offre combinant rachat partiel et alliances industrielles, et s'emploient à convaincre de la supériorité de leur offre par rapport à celle de General Electric.
 
Jeudi, M. de Maistre avait convié plusieurs personnalités du monde économique belfortain à visiter l'usine Siemens de Haguenau, qui emploie 750 personnes et fabrique notamment des instruments de mesure pour l'industrie. "Je les ai invités à venir voir les bonnes pratiques chez Siemens, comment on traite nos sous-traitants, nos partenaires, notre implication dans le tissu local, notre politique en matière d'apprentissage", a énuméré le PDG de Siemens France.
 
Siemens et Mitsubishi ont offert, s'ils remportent la mise, de "former en alternance, dans les prochaines années, 1.000 jeunes français en plus de ce qui était prévu", ce qui représente 32 millions d'euros d'investissement, a par ailleurs rappelé M. de Maistre.
 
Interrogé, Alain Ogor, délégué CFDT chez Alstom Belfort, s'est montré surpris par l'annonce de la possible implantation d'une activité de turbines à gaz. "Ce n'est pas notre coeur de métier. A Belfort, seul General Electric en fabrique. S'agit-il de venir les concurrencer sur leur terrain ?", s'est demandé le syndicaliste. "En tout cas, s'il y a des emplois créés à Belfort, évidemment nous nous en réjouirons", a-t-il ajouté.
 
Berceau historique du géant industriel français, le site de Belfort emploie quelque 2.600 salariés - 2.000 dans la branche énergie et un peu plus de 600 dans la branche transports.
 
(source : AFP)
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