"L'offre de Mutares avait été présentée fin avril 2019 aux instances représentatives du personnel d'ArcelorMittal Tréfilunion et d'ArcelorMittal Wire Solutions France, qui ont, depuis, rendu un avis unanimement favorable", est-il indiqué dans un communiqué du groupe sidérurgique.
"Cette cession entraîne le transfert des contrats de l'ensemble des salariés des deux sites, tous repris par cette nouvelle société appartenant désormais à Mutares", est-il indiqué.
Mises en vente depuis 2017
ArcelorMittal avait mis en vente en 2017 les usines de Commercy (69 salariés) et Sainte-Colombe-sur-Seine (42 salariés), déficitaires.
Les deux tréfileries, qui figurent parmi les plus anciennes usines métallurgiques de France, produisent des fils en acier pour diverses industries dont la métallurgie, l'automobile et le bâtiment.
Les ambitions de Mutares
Dans un communiqué sur le site internet de Mutares, le PDG du groupe, Robin Laik, estime que l'activité tréfilerie "complète idéalement (leur) activité Biens et services et offre le potentiel idéal à nos experts opérationnels".
Cette transaction porte à cinq le nombre d'acquisitions de Mutares en 2019 et "confirme nos perspectives solides pour l'année",se réjouit M. Laik.
Le groupe, qui emploie 4.700 personnes dans le monde, a généré 865 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018, est-il précisé.
Un projet de reprise des deux sites Wire France avait échoué avec Altifort en janvier.
(Selon AFP)