« En effet, le département du Doubs est le seul de l’académie à voir ses effectifs augmenter (+104 élèves au niveau du premier degré). Or il est toujours question de fermer 28 postes d’enseignants, de supprimer 14 postes d’assistants d’éducation, et de mettre en péril le Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficultés (RASED) », relève le sénateur Jeannerot dans un communiqué.
« L’école de la Chapelle des Bois est un exemple frappant de ce qui se passe à l’échelle départementale : il est envisagé de fermer l’une des deux classes malgré une prévision en hausse à 28 élèves, pour un seuil à 21 élèves et sans considération des conditions de vie particulièrement difficiles de cette commune (éloignement, hivers rudes) », note le président du conseil général.
« Dans les collèges également, l’Éducation nationale diminue constamment les moyens, malgré des effectifs croissants, ce qui est totalement au rebours de la politique éducative et d’investissement que mène le conseil général du Doubs. Les choix opérés depuis plusieurs années par l’Éducation nationale remettent gravement en cause la mission principale du service public d’éducation qui est d’assurer la réussite de tous les élèves et de contribuer à un accès égal de tous à une éducation de qualité sur le territoire », conclut-il.