Actuellement dans le Doubs, 31 classes sont appelées à disparaître à la rentrée 2015, 33 autres sont menacées et feront l'objet d'un recomptage exact en septembre. En tout, 64 classes sont susceptibles de disparaître contre une trentaine d'ouvertures de classe.
Pour le sénateur Longeot, "ces situations ignorent complètement les facteurs humains et organisationnels des territoires ruraux".
Selon lui, "les conséquences de ces incertitudes sont multiples". Il explique dans son courrier que "la formation des élèves est remise en cause, les personnels des écoles découvriront seulement à la rentrée leurs conditions de travail, les circuits de transport scolaire seront revus, les recrutements pour l'encadrement des nouvelles activités périscolaires ne pourront s'établir qu'au dernier moment".
"Autant de conséquences insupportables à accepter pour les communes rurales" ajoute-t-il.
En fin de lettre, Jean-François Longeot précise que "j'ai d'ailleurs voté votre budget, car vous avez précisé que les moyens supplémentaires seraient destinés au maintien des postes dans le monde rural".