L’UNSA Santé Sociaux, Syndicat Majoritaire au sein du CLS Bellevaux, tient à préciser que le CLS n’est pas qu’un seul EHPAD mais qu’il est composé de différents services : "toutes ces personnes contribuent au mieux à accompagner les personnes âgées à la fin de leur vie, sans eux, cette fin de parcours de vie pour les résidents/patients, ne serait pas possible" explique t-il dans un communiqué.
Le syndicat précise aussi à son tour que le syndicat SUD n’est pas représenté au sein de l’établissement et répond à leur communiqué :"La Direction au cours des nombreuses instances, a félicité, remercié et souligné l’engagement des personnels de l’établissement. Un contrat local d’amélioration sur les conditions de travail va être signé en collaboration avec l’Agence régionale de santé pour prévenir et lutter contre les troubles musculo-squelettiques".
Un personnel fatigué
D’après l’UUNSA Sociaux, il y a moins de salariés disponibles et formés. De ce fait, il explique que cela engendre une augmentation des tâches pour le personnel présent. De plus, embaucher de nouveaux salariés est, d’après le syndicat, chose délicate car il n’y a "pas de disponibilité du personnel pour les accueillir et les former avec pour conséquence un départ de ces nouveaux embauchés" explique t il. Le communiqué ajoute que le CLS Bellevaux se voit obligé de développer des "stratégies de compensation".
"Lorsque le mode optimisé est déclenché, les agents se dépêchent, ce qui entraine :
- une augmentation de la charge physique,
- la rupture du travail en binôme,
- la priorisation ou la suppression de certaines tâches,
- les salariés ne disposent plus du temps nécessaire pour utiliser le matériel à disposition (augmentation de la charge physique)".
Le communiqué explique aussi que les horaires ont été modifiés. L’horaire coupé a été mis en place et c’est durant celui ci que les tâches les plus lourdes sont réalisées comme l’aide au repas le matin, les soins de "nursing"... Le soir, il s’agit d’accompagner aux toilettes, de distribuer et aider aux repas, installer les patients pour la nuit et aussi quelques soins de "nursing".
D’après le syndicat, tous ces facteurs combinés fatiguent le personnel soignant : "Le syndicat UNSA Santé Sociaux a demandé lors d’un CHSCT de ne plus rappeler les agents sur leur temps de repos. La Direction a pris la décision de ne plus rappeler dans un premier temps les agents en repos. Les absences imprévues (être malade arrive à tout le monde) déclenchent le mode optimisé, qui est effectivement récurant au sein de l’établissement".
Pour finir, l’UNSA Santé Sociaux du CLS BELLEVAUX rappelle que les syndicats sont présents dans l’intérêt des professionnels. C’est pour cette raison qu’il n’a pas souhaité "polémiquer dans les médias mais a fait part de son point vue à la direction".