Le point sanitaire effectué par l'ARS Bourgogne Franche-Comté :
- 1.233 personnes hospitalisées (1.283 jeudi)
- 203 en réanimation (217 jeudi)
- 770 décès en centre hospitalier (753 jeudi) + 552 décès en centres médicaux sociaux (529 en Ehpad)
- 2.175 personnes sorties de l'hôpital (2.088 jeudi)
"Pour la première fois, le nombre de personnes hospitalisées est en baisse" (1.233 personnes hospitalisées ce vendredi contre 1.283 jeudi), indique Pierre Pribile, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté. "C'était déjà la tendance la semaine passée, mais c'est nouveau pour les hospitalisations".
Des tests de dépistage qui s'élargissent
Depuis le début du mois dans les établissements médicaux sociaux, la stratégie de dépistage a changé avec des "dépistages beaucoup plus larges", précise l'ARS. Au total, 96 établissements (pour l'essentiel des Ehpad) ont fait l'objet de dépistage. 55 ont terminé les tests. "L'objectif n'est pas de tous les tester pour la beauté du geste", souligne Pierre Pribile.
Plus de 7.700 tests ont été réalisés dans les Ehpad (3.400 résidents, 4.300 personnels). Rappel de la stratégie employée dans les Ehpad :
- Ceux qui n'ont pas encore eu de cas de Covid et qui en ont un subitement, un test est effectué sur l'ensemble du personnel soignant
- Ceux qui peuvent créer des secteurs séparés entre les résidents atteints et non atteints, tous les résidents sont testés "pour ne pas se tromper dans la localisation de ces derniers", nous précisait début avril l'ARS.
Sur la levée de l'interdiction des visites en Ehpad, l'ARS rappelle que ces dernières ne s'effectuent "pas comme d'habitude" : "Il faut respecter la sécurité des résidents. Un protocole a été diffusé aux établissements".
Quelle capacité de test pour le 11 mai ?
Déjà intensifiés dans les établissements médico-sociaux, les tests sont plus accessibles dans les laboratoires. Désormais, 66 laboratoires en Bourgogne Franche-Comté sont en mesure de faire des prélèvements (dont 48 avec des tests en Drive sur prescription médicale). "Aujourd'hui, 2.000 prélèvements sont effectués par jour", explique l'ARS qui poursuit : "À compter du 11 mai, nous allons avoir un gros besoin pour identifier les personnes positives. Des tests seront faits dès qu'une personne présente des symptômes pour éviter que l'épidémie ne puisse démarrer quand elle s'infléchit".
Du côté de la reprise scolaire...
Le principe du volontariat sera appliqué pour la rentrée. Pour rappel, les classes qui reprendront le 11 mai sont les grandes sections de maternelle, CP et CM2. Les élèves de sixième, troisième, de première et de terminale, ateliers industriels des lycées professionnels compris, devraient reprendre un peu plus tard le 18 mai. C'est le 25 mai que toutes les classes reprendraient.
"Les élèves vulnérables devront rester à la maison", indique Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l'académie de Dijon. Le calendrier sera bien appliqué, confirment la rectrice et Jean-François Chanet, recteur de l'Académie de Besançon.
Et concernant les élèves "décrocheurs", vont-ils reprendre les cours ? "Un effort particulier sera apporté pour qu'ils reviennent", explique Jean-François Chanet : "Nous avons tout mis en oeuvre pour maintenir le lien avec eux, c'était une priorité. Il faut avoir une pensée pour la filière professionnelle comme les Bac Pro et les CAP. Il y a là une priorité pour que les plateaux techniques soient remis en service", indique le recteur qui voit la rentrée avec un cadre national et une liberté laissée au niveau local au "bon sens" : "Nous pouvons apporter avec sérénité cette échéance", conclut-il.
