Des associations demandent au gouvernement une prime de 250€ par mois pour les personnes les plus en difficulté

Publié le 15/04/2020 - 15:03
Mis à jour le 15/04/2020 - 15:00

Le Secours catholique, APF France Handicap, la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS), la Fondation Abbé Pierre, le Collectif ALERTE, Emmaüs France, l’UNIOPSS et ATD Quart Monde s’unissent pour lancer un appel au président de la République dans le cadre de la crise sanitaire. Ces associations demandent le versement d’une prime de 250€ par mois pour les personnes les plus en difficulté, selon un communiqué du 15 avril 2020.

©damien poirier ©
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"Face à la crise sanitaire, nous sommes tous vulnérables. Et tous solidaires. Heureusement, cette solidarité est déjà à l’œuvre pour sauver des vies, comme pour « éviter le naufrage » de notre économie. Cette solidarité doit aussi nous permettre d’éviter un naufrage social", indique le Secours catholique dans un communiqué.

C’est le sens de l’appel que lancent au chef de l’État les associations de solidarité. Elles appellent le grand public à signer et partager l’appel afin que les personnes et les familles les plus modestes puissent bénéficier d'une prime de solidarité de 250 euros par mois et par personne jusqu'à la fin de la crise.

L'appel :

"Monsieur le Président de la République,

À la crise sanitaire est en train de s’ajouter une crise sociale.

Pour les personnes et les familles les plus modestes, le confinement signifie baisse de revenus, surconsommation de chauffage et d’électricité, hausse des dépenses pour se nourrir face à la fermeture des cantines scolaires, alors même que les circuits d’aide alimentaire sont affaiblis.  

C’est pourquoi nous demandons aujourd’hui le versement d’une prime de solidarité de 250€ par personne et par mois pour les personnes les plus en difficulté.  

Cette somme est nécessaire pour couvrir les dépenses alimentaires et les factures énergétiques des logements.

Elle devrait :

  • être versée automatiquement à tous les allocataires de minima sociaux, aux jeunes précaires et aux familles bénéficiaires de l’allocation de rentrée scolaire. 
  • être reconductible pendant toute la durée de la fermeture des cantines scolaires. 

Ce signe fort de solidarité de notre société pour soutenir les plus vulnérables est plus que jamais nécessaire."

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