Disparition de Maëlys: un homme de 34 ans en garde à vue

Publié le 31/08/2017 - 13:50
Mis à jour le 31/08/2017 - 16:38

Un homme de 34 ans a été placé en garde à vue jeudi matin dans l’affaire de la disparition de la petite Maëlys à Pont-de-Beauvoisin (Isère). 

Maëlys ©DR ©
Maëlys ©DR ©
  • Cet homme était présent au mariage  à Pont-de-Beauvoisin dans le nord du département, durant lequel la fillette de neuf ans  originaire de Mignovillard (39) a mystérieusement disparu dans la nuit de samedi à dimanche. les enquêteurs cherchent à clarifier son emploi du temps lors de la soirée

Son interrogatoire vise notamment à clarifier des incohérences apparues dans ses précédentes déclarations, selon une source proche de l'enquête, ouverte sous la qualification d'enlèvement par le parquet de Bourgoin-Jallieu.

Communiqué de Dietlind Baudoin, procureur de la République de Bourgoin-Jallieu

Le travail d'investigations judiciaires effectué par les enquêteurs de la gendarmerie depuis dimanche a permis d'aboutir au placement en garde à vue d'une personne présente au mariage au moment de la disparition de la jeune Maëlys.

La garde à vue a débuté ce jeudi à 10h20. Cette mesure n'a été possible qu'à la suite d'un lourd travail de recoupement des informations découlant des auditions des personnes présentes à la soirée"

"Il convient toutefois de rester prudent et notamment de ne tirer aucune conséquence hâtive de cette garde à vue qui a pour objet essentiel de clarifier l'emploi du temps de cette personne âgée de 34 ans qui s'est absentée de la soirée sur des créneaux horaires pouvant correspondre à la disparition de Maëlys"

De très nombreuses auditions de témoins ont déjà eu lieu depuis le début de l'enquête, quelque 250 personnes ayant participé au mariage et à deux fêtes voisines le soir de la disparition, dans une salle paroissiale et un bar de la commune, mais il s'agit de la première mesure de garde à vue.

Sur les 180 personnes invitées au mariage, la quasi-totalité a été entendue, ainsi qu'une poignée de celles présentes à la salle paroissiale, selon les gendarmes chargés de l'affaire - la section de recherches de Grenoble, co-saisie avec la compagnie et la brigade de recherches de la Tour-du-Pin ainsi que la brigade territoriale de Pont-de-Beauvoisin.

'On explore toutes les pistes' 

D'intenses recherches se poursuivent parallèlement pour tenter de retrouver Maëlys de Araujo, 9 ans, vue pour la dernière fois dimanche vers 03H00 du matin dans la salle des fêtes de la commune. Les parents de la fillette avaient donné l'alerte vers 04H00.

Depuis lors, toute la zone, très boisée, est passée au peigne fin par les gendarmes, assistés par un hélicoptère, des plongeurs et des maîtres-chiens.

Mercredi, des renforts de la gendarmerie - un escadron mobile de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) - ont de nouveau exploré des endroits déjà fouillés, dans l'espoir d'y déceler un indice, mais en vain. Collège abandonné, usine désaffectée, points d'eau, rien n'est laissé de côté. Outre le Guiers, rivière qui traverse la commune, six plongeurs ont sondé des étangs alentour.

Après l'environnement immédiat de la salle du mariage, les recherches ont repris jeudi matin sous la pluie dans un périmètre élargi aux champs et aux bords des routes alentour. 

"On s'éloigne de plus en plus du lieu de disparition (...) On ne perd pas l'espoir qu'elle puisse être encore en vie", a confié à l'AFP une source proche du dossier. "On vérifie toutes les pistes que l'on a. On continue de penser qu'elle est sans doute partie dans un véhicule", a-t-elle ajouté.

"Ce qui compte, c'est d'avoir un maximum de chances de retrouver Maëlys dans les plus brefs délais. Donc à partir de là, on explore toutes les pistes possibles, aussi minces et aussi fines soient-elles", avait déclaré mardi devant la presse Dietlind Baudoin, procureur de la République à Bourgoin-Jallieu.

(AFP)

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