Droit d’option : nouvelles opérations "escargot" à Morteau et Pontarlier

Publié le 25/01/2014 - 17:19
Mis à jour le 25/01/2014 - 17:22

Non satisfaits des mesures proposées en début de semaine par la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, quelques dizaines de personnes, selon les organisateurs, ont pris part ce samedi 25 janvier 2014 à Pontarlier et à Morteau à des « opérations escargot ». Ils réclament le maintien du droit des frontaliers à choisir une assurance privée pour leur couverture maladie.

sécu des frontaliers

Une quarantaine de véhicules ont mené cette opération sur la voie rapide qui entoure Pontarlier, et une vingtaine à Morteau, a précisé l'un des organisateurs, Raphaël Borne. "Les deux opérations escargot ont occasionné des bouchons énormes", a-t-il assuré.
 
Les frontaliers en colère, résidant en France et travaillant en Suisse, dénoncent depuis plusieurs mois la suppression annoncée par le gouvernement de leur "droit d'option" pour couvrir leurs frais de santé, c'est-à-dire le droit de choisir entre le système suisse, l'assurance maladie française ou une assurance privée, souvent moins onéreuse. A partir du 1er juin 2014, ceux qui auront choisi d'être assurés en France ne pourront le faire qu'à travers la Sécurité sociale. Cette mesure devrait rapporter 100 millions d'euros à la Sécurité sociale la première année et 150 millions d'euros par la suite.
 
Devant la bronca des associations de travailleurs frontaliers, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine leur a annoncé une inflexion lundi : les frontaliers bénéficieront jusqu'à fin 2015 - et non pas jusqu'au 1er juin 2015 - d'un taux de cotisation réduit de 6%, au lieu de 8%. Mais cette mesure "ne nous satisfait pas, car c'est reculer pour mieux sauter", a dit M. Borne. "Nous voulons le maintien du droit d'option et nous continuerons à manifester tant qu'on ne nous aura pas entendus", a-t-il affirmé. Selon les associations, le pouvoir d'achat des frontaliers diminuera de 300 à 400 euros en moyenne par mois si le projet du gouvernement français est maintenu.
 
Quelque 169.000 personnes résident en France et travaillent en Suisse. Environ 153.000 d'entre eux cotisent à une assurance maladie privée, 9.000 à la CMU et 7.000 sont assurés en Suisse.
 
(source : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Pancartes brandis par les élus RN en conseil régional : les réactions s’enchaînent…

+ Plainte du MRAP • Suite aux pancartes "Violeurs étrangers dehors" brandis par les élus du Rassemblent nationale en soutien au collectif Némésis durant le conseil régional du 11 avril 2024, les réactions s’enchainent… Pour rappel, Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région, a indiqué son intention de porter plainte.

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Bourgogne-Franche-Comté : Marie-Guite Dufay veut porter plainte contre des élus RN après des pancartes anti-immigrés en plein conseil

Marie-Guite Dufay, la présidente socialiste du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a annoncé jeudi 11 avril 2024 son intention de porter plainte pour "incitation à la haine" contre des élus du Rassemblement national qui ont brandi des pancartes anti-immigration en séance plénière.

”Violeurs étrangers dehors” : les élus du RN brandissent des pancartes en conseil régional de Bourgogne Franche-Comté

En soutien au collectif Némésis dont l’une des militantes avait brandi une pancarte ”Violeurs étrangers dehors” lors du Carnaval de Besançon le 7 avril, chacun des élus du Rassemblement national au ont, à leur tout, affiché cette même pancarte lors de l’assemblée plénière au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ce jeudi 11 avril.

À Besançon et Cussey-sur-l’Ognon, bientôt la création d’une zone agricole protégée : pourquoi ?

Jeudi 11 avril 2024, le projet de création d’une zone agricole protégée (Zap) à Besançon et Cussey-sur-l’Ognon sera soumis au vote des élus de Grand Besançon Métropole. Quels sont les objectifs ? Quel avenir pour ces zones ? François Presse, conseillère communautaire à Grand Besançon Métropole déléguée à l'Agriculture, nous explique.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.37
légère pluie
le 16/04 à 18h00
Vent
3.77 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
86 %