Au soir des élections cantonales, les 20 et 27 mars, tous les projecteurs seront tournés vers le Jura détenu aujourd’hui par la droite au bénéfice de l’âge.
Si ce département devait basculer à gauche, le PS serait à la tête des quatre départements de Franche-Comté. Il y a en effet peu de chance que la droite détrône les socialistes Yves Ackermann dans le Territoire de Belfort, Claude Jeannerot dans le Doubs ou Yves Krattinger en Haute-Saône.
En 2008, en Franche-Comté, 26 cantons avaient été pourvus dès le premier tour et le second tour a donné lieu à 26 duels et à cinq triangulaires.
La nouvelle règle des 12,5 % des inscrits, au lieu de 10 %, va-t-elle limiter le nombre de triangulaires ? À voir.
En tout cas, d’après les dernières estimations, la gauche et le Front national auraient plutôt le vent en poupe.
Par ailleurs, les événements japonais vont-ils pousser une partie de l’électorat à apporter ses suffrages aux écologistes ?
À droite, il semblerait que l’étiquette UMP n’ait pas fait recette pendant la campagne, à tel point que certains candidats pourtant étiquetés au parti présidentiel, ont préféré ne pas s’afficher comme tels. Pire, en Haute-Saône, l’UMP a laissé vacants quatre cantons.
Reste la question de l’abstention. En 2008, les cantonales étaient doublées des municipales, ce qui a poussé certains à aller voter. Qu’en sera-t-il dimanche ?
Attention, tous les bureaux de vote de la région ferment à 18 h.
