Les règles sanitaires pour les enfants à l’école pourraient être allégées d’ici fin juin, notamment pour « les repas, les récréations ou le sport », a estimé dans Le Journal du dimanche le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.
À Besançon, l'école a repris le 18 mai 2020 pour les élèves de grande section de maternelle, CP et CM2. "Il est maintenant impératif d’organiser une rentrée de tous les niveaux, même partiellement (…) nous pouvons faire confiance aux enseignants" estime Éric Alauzet dans l'intérêt des enfants et de leurs familles. Occasion pour le candidat de relancer la campagne de l'élection municipale à Besançon en prenant à partie Anne Vignot.
"Alors, comment comprendre les atermoiements de la ville de Besançon. Une réelle passivité se manifeste à nouveau encore, comme depuis trop longtemps pour la capacité d’accueil dans nos cantines, position toujours partagée par l’équipe d’Anne Vignot. Une passivité qui empêche le retour des enfants dans leur école, même ponctuelle, et qui traduit l’incapacité à prendre à bras le corps des questions majeures et d’adopter des solutions pragmatiques au service des enfants comme des parents".
Être maire, c’est répondre aux besoins et aux attentes des habitants, et non compliquer encore leur vie quotidienne comme avec la neutralisation d’une voie de circulation sur le boulevard par les mêmes qui n’apportent pas les solutions scolaires. Être maire, ce n’est pas invoquer la fatalité, ni négliger les difficultés rencontrées par nos concitoyens, ni se défausser encore une fois sur l’État. Être maire, c’est être responsable" Éric Alauzet .
De son côté, Laurent Croizier, n°3 sur la liste d'Éric Alauzet, estime dans un communiqué que le confinement a accéléré le décrochage notamment des élèves fragiles, amplifié par la fracture numérique des familles modestes. Il demande à son tour à ce que tous les enfants, de la petite section de maternelle jusqu’au CM2 puissent être accueillis à l’école, "même si, en raison des contraintes sanitaires, ce n’est que quelques jours par semaine. Il est très important qu’un maximum d’enfants retrouve, eux aussi, une vie sociale, recrée du lien avec leurs camarades, leur classe et leur enseignant".
Il propose, pour les élèves ne pouvant être directement pris en charge par un professeur, de mobiliser le tissu associatif sportif et culturel, les maisons de quartiers, les MJC, les musées, les bibliothèques... "autant de lieux et personnels formés et habitués à accueillir des enfants (…) Les mois de juin, juillet et août peuvent être l’occasion d’un parcours éducatif, sportif et culturel pour les jeunes Bisontins".