Éric Alauzet veut dynamiser “l’esprit d’entreprendre” à Besançon

Le candidat investi par La République En Marche a exposé, ce 6 février 2020, les principales mesures économiques qu’il souhaiterait prendre s’il était élu maire de Besançon. Il a notamment mis en avant la création d’un « office de l’attractivité » et a précisé qu’il plaiderait pour qu’il n’ y ait pas de hausse d’impôts pour les entreprises…

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Un "office de l'attractivité"

La simplification de la vie des entreprises passe par la "centralisation" des services pour Éric Alauzet qui propose de créer un "office de l'attractivité". Ce dernier servirait à "créer du lien en ayant un lieu unique pour apporter des solutions et des éclairages aux entreprises, raccourcir les délais et simplifier les démarches".

Dans un objectif de "fléchage", cet office "orienterait ainsi les chefs d'entreprise en fonction de leurs besoins", souligne Anne Falga, chef de projet développement économique dans l'équipe du candidat. "Les questions  pourront aussi bien porter sur le crédit d'impôt que sur la recherche d'une école pour leur enfant". Pour Eric Alauzet, il s'agira également de "guider les jeunes" qui sortent d'école afin 'qu'ils restent sur le territoire".

Davantage de "dialogue avec les acteurs économiques"

Selon le candidat, il est nécessaire de "créer un conseil stratégique économique et de développement". Il aura pour but d'instaurer "une instance de dialogue avec les acteurs économiques" de la formation et de l'Université. Ce lieu permettrait de mettre en lien les représentants du monde économiques (chambres, filières…) afin de "redéfinir une meilleure stratégie", précise-t-il.

Création de deux autres Témis et d'une université du développement durable…

"Des recherches sont effectuées sur le principe de l'autodéfense avec la recherche de nouveaux médicaments. La ville de Besançon est à la pointe de ce qui se fait", souligne le candidat qui salue le travail effectué sur les sites de Temis Science et Temis Santé. Pour lui, il est serait possible de créer la première université du développement durable.

C'est pourquoi il est nécessaire de continuer sur cette voie en créant "deux nouveaux Témis" : un numérique (basé sur le développement des start-ups) et un autre sur l'environnement durable. "Il y serait effectué un travail autour des matériaux biosourcés, autour de la toxicologique, de la cosmétique… ". "L'industrie n'est pas incompatible avec le développement durable", tient à préciser Anna Falga.

Sur l'innovation, le candidat indique qu'il s'attèlera à "rechercher des dispositifs financiers et réglementaires pour industrialiser les innovations à Besançon en particulier en santé." Il annonce également qu'une aide financière sera accordée à certaines entreprises : "Exonération de 50% de la taxe foncière les locaux dédiés à la recherche- développement".

Sur l'activité économique de la ville de Besançon, Éric Alauzet précise qu'il "sera attentif aux transferts" pour "conserver les services publics existants" qui représentent 13.000 emplois (CHRU, collectivités locales…)

Focus sur les personnes qui entourent Éric Alauzet :

Après avoir choisi  Karima Rochdi et Laurent Croizier sur sa liste, Éric Alauzet a présenté sept nouveaux noms qui feront partie de son équipe. Les voici :

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