Eurockéennes de Belfort : un festivalier condamné pour agression sexuelle

Publié le 04/09/2019 - 08:09
Mis à jour le 06/09/2019 - 10:01

Un festivalier de 31 ans a été condamné mardi 3 septembre 2019 à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Belfort pour avoir agressé sexuellement une femme au camping du festival des Eurockéennes de Belfort en juillet dernier.

 ©
©

Devant le juge, le prévenu a reconnu avoir agressé la victime, âgée de 30 ans, pendant qu’elle dormait, sans réussir à expliquer pourquoi. Il a vaguement évoqué qu’il « voulait la réveiller« , pour « un câlin« .

Le tribunal a assorti la peine d’une mise à l’épreuve pendant deux ans avec l’obligation de travailler, de se soigner et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime qui avait initialement portée plainte pour viol.

Les deux trentenaires, amis de longue date, étaient venus ensemble aux Eurockéennes de Belfort et partageait la même tente au camping du festival. La jeune femme qui se définit comme « lesbienne« , s’est réveillée dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 juillet en sentant « des secousses« , avant de sentir la main de son « ami« , de son « confident », entre ses cuisses.

Elle a immédiatement déposée plainte pour viol et l’agresseur présumé a été interpellé le même jour sur le site du festival. « Nous avons accepté que les faits soient requalifiés en agression sexuelle car les examens gynécologiques n’arrivent pas à définir jusqu’à quel stade il y a eu pénétration digitale. Ma cliente ne veut pas d’une procédure trop longue, elle veut passer à autre chose« , a souligné son avocate Me Madeline Legrand.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Un mot de vocabulaire nazi entendu en plein conseil régional Bourgogne Franche-Comté : l’élu regrette

+ Droit de réponse de Thomas Lutz • Jeudi 11 avril 2024, un membre du groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, aurait employé une expression empruntée au vocabulaire nazi lors de l’Assemblée plénière qui se tenait à Dijon, est-il dénoncé dans un communiqué de presse de la Région.

Affaire de la maire d’Avallon : Marie-Guite Duffay appelle au respect de la présomption d’innocence

Dans un communiqué du 10 avril 2024, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a réagi suite à la mise en examen et au placement en détention provisoire de la maire d’Avallon et conseillère régionale déléguée à la ruralité Jamilah Habsaoui. Si elle appelle au respect de la présomption d’innocence, Maire-Guite Dufay a également décidé de la suspension de la délégation régionale de l’élue et de l’écarter de son groupe politique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.27
couvert
le 16/04 à 6h00
Vent
5.03 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
92 %