GE Belfort : discussions "constructives" entre l'intersyndicale et la direction à Bercy

Publié le 16/10/2019 - 08:17
Mis à jour le 16/10/2019 - 08:17

Les discussions entre l’intersyndicale et la direction de General Electric (GE) ont été « constructives » ce mardi 15 octobre 2019 au ministère de l’Economie, alors que le site de production de turbines à gaz est bloqué depuis une semaine, a indiqué l’intersyndicale.

"Il y a une volonté commune de construire un projet industriel de centre mondial de fabrication des turbines à gaz 50 Hz à Belfort", a déclaré à l'AFP le délégué CFE-CGC Philippe Petitcolin, à l'issue de la réunion qui s'est tenue à Bercy en présence du ministre de l'Economie Bruno Le Maire. "Les discussions avancent également concernant les effectifs et la
réduction des coûts", même si "certains points ont encore besoin d'être affinés", a précisé le porte-parole de l'intersyndicale du site de GE Belfort visé par un vaste plan social.

D'après M. Petitcolin, ces "discussions encourageantes" laissent envisager "l'ouverture de négociations dans un cadre formel". Mais "on ne veut pas que ce soit que des mots", a-t-il prévenu. Une fois affinées, "les grandes lignes du cadre de négociation seront soumises aux salariés dans les jours qui viennent pour qu'ils nous disent s'ils souhaitent qu'on entre en négociations formelles", a dit le syndicaliste.

Rappel

Dans l'attente de la consultation des salariés, le blocage des ateliers de production des turbines à gaz des sites de Belfort et Bourogne (Territoire-de-Belfort), initié mardi dernier, "continue", selon M. Petitcolin. Contactée par l'AFP, la direction du groupe américain n'a pas souhaité faire de commentaire. La ville et l'agglomération de Belfort, ainsi que le département du Territoire-de-Belfort, ont fait part mardi de leur intention "d'acheter l'intégralité des bâtiments qui sont la propriété de GE, soit 143.500 mètres carrés" afin de permettre au groupe de "diminuer ses charges fixes et ses coûts logistiques".

Le groupe américain, qui emploie quelque 4.300 salariés à Belfort, dont 1.800 dans l'unité de fabrication des turbines à gaz, a annoncé en mai un plan de restructuration prévoyant la suppression de près de 1.050 postes en France, dont 792 dans le site belfortain. Une manifestation de soutien aux salariés de GE est prévue samedi à Belfort.

(Source AFP)

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