GE : l'intersyndicale adresse un ultimatum à Le Maire

Publié le 30/07/2019 - 08:05
Mis à jour le 30/07/2019 - 08:19

L’intersyndicale de General Electric (GE) à Belfort a annoncé ce lundi 29 juillet 2019 avoir « mis en demeure » le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, lui donnant jusqu’au 15 août pour répondre à ses demandes alors qu’un plan social prévoit la suppression d’un millier d’emplois.

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"Nouvelle mise en demeure"

Dans un courrier en date de vendredi et rendu public lundi lors d'une conférence de presse de l'intersyndicale, celle-ci enjoint le ministre de répondre à cette "nouvelle mise en demeure". A défaut de réponse ou "d'acte positif", elle se réserve le "droit d'en tirer toutes les conséquences", prévient-elle. "Nous assignerons le gouvernement devant tribunal administratif" compétent pour faire reconnaître "le préjudice lié au non respect de l'accord" du 4 novembre 2014, a précisé Philippe Petitcolin, responsable CFE-CGC.

Dans cet accord, GE s'engageait auprès de l'Etat français à développer la filière de turbines à gaz de GE Belfort que le groupe américain venait d'acquérir et à générer un millier d'emplois "hautement qualifiés" en France d'ici à la fin 2018, pourtant jamais créés alors qu'il prévoit désormais d'en supprimer autant. Dans un courrier du 23 juillet, Bruno Le Maire a assuré l'intersyndicale de son "engagement total pour garantir la pérennité du site industriel".

Mais s'adressant au ministre, "co-contractant" de l'accord, celle-ci lui demande de mener "une analyse +robuste+ permettant de vérifier la réalité des engagements pris" par le groupe ainsi qu'une "réunion immédiate" du comité de suivi du plan social dont Bruno Le Maire avait annoncé lui-même la création lors d'une visite à Belfort le 3 juin.

Elle lui reproche également d'être resté "totalement silencieux" sur sa demande de suspension de la procédure de la restructuration. "L'Etat a les moyens (...) de contraindre GE à faire évoluer le plan de restructuration", a assuré Philippe Petitcolin. Selon l'intersyndicale, il pourrait infliger à GE, en vertu de la loi
Pacte, une sanction financière pouvant atteindre le double du montant de l'acquisition de la branche énergie d'Alstom par GE qui s'élevait à 12
milliards d'euros.

GE a annoncé fin mai son intention de supprimer près de 1.050 postes en France, dont pratiquement 800 dans l'entité turbines à gaz du site de Belfort, soit la moitié de ses effectifs. Au total, le groupe américain emploie 4.300 salariés à Belfort.

(Source AFP)

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