General Electric Belfort : Marie-Guite Dufay s'oppose à la "suppression de 1.000 emplois"

Publié le 05/04/2019 - 16:16
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:37

Dans le contexte des menaces qui pèsent sur le site de GE à Belfort, 1er site du groupe en France comptant 4.400 salariés, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a rencontré l’intersyndicale GE Gaz. Un échange avec le cluster de la Vallée de l’énergie « confirme l’urgence de la situation », selon la Présidente.

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"D’ici juin, c’est 800 à 1.000 suppressions d’emplois que risque de subir la branche turbine à gaz de GE sur un effectif total de 1.900 salariés", explique la Région. "C’est autant de compétences et de savoir-faire infiniment spécifiques et uniques à l’échelle mondiale qui risquent de disparaître", est-il souligné : "Pourtant d’après les prévisions de l’agence internationale de l’énergie, le gaz reste une composante du mix énergétique. Le marché de la turbine à gaz, notamment celles fabriquées à Belfort, n’est pas en récession, mais en stagnation". 

Une alternative pour maximiser les compétences

En attendant, une alternative doit permettre de maximiser les compétences et les savoir-faire existants à travers une diversification des activités notamment dans le secteur de l’aéronautique. "De grandes similitudes existent entre la fabrication d’une turbine à gaz et celle d’un moteur d’avion", est-il précisé.

Autre source de diversification, le nucléaire dans sa composante démantèlement et grand carénage. Cette filière d’avenir peine à trouver une main-d’œuvre qualifiée et disponible. "Il serait dramatique que le territoire ne puisse se positionner au regard de l’expertise des salariés de GE Power à Belfort", explique Marie-Guite Dufay. 

Voilà autant d’arguments en faveur de l’industrie et de l’emploi local que reprend la lettre ouverte des élus du nord Franche-Comté adressée au Président de la République et à laquelle la Région "s’associe pleinement".

La Région Bourgogne-Franche-Comté et le Grand Belfort "sont pleinement mobilisés pour accompagner les sous-traitants : recherche de nouveaux marchés, formation, innovation. La SEM Tandem est à même d’accueillir de nouveaux investisseurs", nous est-il indiqué.

"Il nous appartient collectivement d’être force de proposition face à la menace qui s’annonce. Nous devons actionner un véritable plan de bataille pour sauver le site de Belfort, son écosystème performant, ses emplois et sa matière grise. A nos côtés, l’Etat doit prendre toute la mesure de la situation pour sauver ce site industriel et mobiliser très rapidement des investisseurs nationaux", conclut la Présidente. 

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