"Il y a des difficultés et ça peut amener certaines décisions, mais certainement pas des décisions d’aubaine. Et il faut que les choses soient claires [entre General Electric et le gouvernement français]", a affirmé Bruno Le Maire lors d’une audition devant la commission des Finances du Sénat.
Des plans sociaux "pas indispensables"
"Il y a des plans sociaux qui sont nécessaires parce qu’ils vont permettre à une entreprise de rebondir, a-t-il jugé. [Mais] les plans sociaux d’aubaine ne sont pas acceptables et nous ne les laisserons pas passer", a-t-il prévenu, ajoutant que le ministère de l’Economie emploiera "tous les moyens" à sa disposition "pour [les] refuser".
"La crise économique doit amener chacun à faire preuve du sens des responsabilités et à ne pas profiter de la situation pour engager des plans sociaux qui ne seraient pas indispensables pour que l’entreprise puisse rebondir", a encore insisté Bruno Le Maire.
Plus de 750 suppressions d’emplois chez GE
Il a ainsi cité le projet de restructuration annoncé mercredi par General Electric, qui vise ses activités d’énergies renouvelables et de réseaux électriques en Europe, et notamment en France. Si le groupe n’a pas encore détaillé l’impact sur l’emploi de sa décision, elle pourrait se solder par la suppression de plus de 750 emplois selon des sources syndicales. Le maire de Belfort, où General Electric est très présent, a aussi évoqué la suppression de 89 emplois dans sa ville.