"Gilets jaunes" : Macron mobilise pour lancer la "grande concertation"

Publié le 18/12/2018 - 08:31
Mis à jour le 18/12/2018 - 08:31

Décidé à aller vite, Emmanuel Macron, plombé dans les sondages, va trancher ce mardi 18 décembre 2018 avec les ministres sur les contours de la « grande concertation nationale » qu’il a promise aux « gilets jaunes » pour sortir de la crise en tenant compte de leurs aspirations.
 

La journée s'annonce de nouveau chargée à l'Elysée où le président se réunit à 18H00 avec plusieurs membres du gouvernement, dont Edouard Philippe, afin, a-t-il expliqué lundi, de "finaliser et clarifier" les règles de ce débat national avant de les annoncer au conseil des ministres de mercredi.

C'est pour cela qu'il a bouleversé son agenda en annulant un déplacement prévu à Biarritz pour lancer la présidence française du G7 et prononcer un discours sur les priorités diplomatiques de la France pour 2019.

Une "grande concertation"

Les détails de la "grande concertation" restent pour le moment flous. Annoncée par Emmanuel Macron dans son allocution du 10 décembre, au surlendemain d'un nouveau samedi de mobilisation, marqué par des violences, des "gilets jaunes", elle doit se tenir jusqu'au 1er mars dans toute la France.

Ce débat doit s'appuyer fortement sur les maires, présentés par le pouvoir comme les élus les plus proches des aspirations des Français, et se décliner en nombreux rendez-vous locaux.

Quatre grands thèmes (transition écologique, fiscalité, organisation de l'État, et démocratie et citoyenneté) ont été fixés pour les discussions, qui devraient peu porter sur l'immigration. Mais une revendication a nettement monté ces derniers jours chez les "gilets jaunes": le référendum d'initiative citoyenne (RIC) ou populaire.

Edouard Philippe s'y est déclaré favorable sur le principe mais "pas dans n'importe quelles conditions".

"Noël ici"

A l'Elysée, Emmanuel Macron réunira aussi à 16H00 "l'ensemble des mutuelles et assureurs privés" pour les mobiliser en faveur du pouvoir d'achat.

Il s'agit de la troisième réunion de ce genre après celles avec les banques le 11 décembre et avec les entreprises le lendemain. Le gouvernement leur demande "un effort spécifique" en complément des mesures qu'il met en oeuvre pour tenter de calmer la plus grave crise sociale depuis le début du quinquennat.

Ce plan, qui comprend un gain de 100 euros net pour les salariés proches du Smic, les heures supplémentaires défiscalisées ou l'exemption de hausse de CSG pour certains retraités, va coûter selon Matignon 10,3 milliards d'euros, gel de la taxe carbone compris. Il creusera encore le déficit, qui devrait atteindre 3,2% du PIB en 2019.

(Source AFP)

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