Polyclinique de Franche-Comté : "une situation d’étranglement économique" selon la direction

Publié le 01/03/2017 - 14:17
Mis à jour le 01/03/2017 - 18:22

Depuis mardi 28 février 2017, le personnel de la Polyclinique de Franche-Comté à Besançon est en grève, et ce jusqu’à ce soir, 20 heures. En cause : « la dégradation des conditions de travail et de rémunération ». Selon la directrice, Raphaëlle Remoleur, « la Polyclinique de Franche-Comté subit depuis plusieurs années une situation d’étranglement économique, qui engendre un déficit chronique malgré une activité qui n’a cessé de croitre. » 

©Polyclinique de Franche-Comté ©
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Raphaëlle Remoleur explique dans un communiqué que "Les établissements de santé publics et privés vivent depuis plusieurs années dans un environnement économique défavorable. Ceci se traduit par une baisse continue des tarifs fixés par l’État et une progression constante des charges liées à l’inflation, à la pression règlementaire et aux nouvelles techniques médicales plus couteuses. Une grande partie du secteur des cliniques et des hôpitaux se trouve ainsi en difficulté." 

"Une perte moyenne de 1 million d'euros par an depuis 5 ans" 

Dans ce contexte, la Polyclinique de Franche-Comté "subit depuis plusieurs années une situation d’étranglement économique, qui engendre un déficit chronique malgré une activité qui n’a cessé de croitre. Ainsi, la clinique accuse une perte moyenne de 1 million d’euros par an depuis 5 ans." 

Face à cette situation, la direction dit s'être engagée "de façon responsable dans de nombreuses actions dans le but d’améliorer la situation économique" de l’établissement. "La renégociation des accords salariaux en vigueur dans l’établissement constitue l’une des actions nécessaires à ce redressement", précise-t-elle. 

"L’enjeu de retour à l’équilibre dans cet établissement est la pérennité des activités et la sauvegarde de l’emploi" 

Des discussions, impliquant l’ensemble des salariés et leurs représentants, "ont permis d’aboutir à une proposition d’accord équilibré, qui prévoit le maintien d’une très large majorité des avantages précédents, plus favorables que les conditions prévues par la convention collective qui régit le secteur", explique Raphaëlle Ramoleur, "L’enjeu de retour à l’équilibre dans cet établissement mutualiste à but non lucratif, est la pérennité des activités et la sauvegarde de l’emploi." 

Dès ce mercredi 1er mars, c’est autour de ces objectifs que la direction "s’engage à poursuivre les discussions avec les représentants du personnel."

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