Il se fait enlever sur fond d'extorsion, puis il est retrouvé sain et sauf

Publié le 09/02/2017 - 08:47
Mis à jour le 09/02/2017 - 16:14

Un jeune homme de 23 ans enlevé par six hommes dans la nuit de mardi 7 au mercredi 8 février 2017 dans la Nièvre en Bourgogne, sur fond d’extorsion aggravée, a été retrouvé en vie mercredi soir à Nevers, a indiqué le parquet.

Mise à jour à 16h14

Plusieurs suspects étaient toujours recherchés jeudi dans la Nièvre après l'enlèvement d'un jeune homme de 23 ans, retrouvé mercredi soir, et l'extorsion de sommes d'argent à sa mère sur fond de trafic présumé de stupéfiants, selon le parquet de Nevers. Libérée par ses ravisseurs, la victime a été retrouvée en vie mercredi soir vers 21 heures à la gare de Nevers. Les forces de l'ordre ont également interpellé un homme qui serait le chauffeur d'un véhicule utilisé pour l'enlèvement. Elles recherchaient encore jeudi au moins deux autres personnes.

Que s'est-il passé ?

Selon les premiers éléments de l'enquête, trois hommes, et non pas six comme indiqué dans un premier temps, se sont présentés dans la nuit de mardi à mercredi au domicile de la victime à Pougues-les-Eaux, près de Nevers. Ils l'ont forcée à les accompagner sous la menace d'une arme de poing et d'une feuille de boucher récupérée sur les lieux.

Les trois malfaiteurs se sont ensuite rendus une première fois, vers 1 heure du matin, au domicile de la mère et du beau-père du jeune homme, dans une commune voisine, pour les menacer et réclamer de l'argent. Ils ont obtenu 500 euros en liquide, puis sont revenus à 4 heures pour repartir avec un chèque de 3.000 euros. Les sommes pourraient correspondre à une dette contractée dans le cadre d'un trafic de drogue, selon la même source.

Le GIGN mobilisé

Le jeune homme, qui a reçu des coups, a été admis au centre hospitalier de Nevers. Prévenues par sa mère, les forces de l'ordre avaient mis en place mercredi au centre-ville de Nevers et alentour un important dispositif, avec l'aide du GIGN, pour retrouver la victime. La fouille d'une maison où elles pensaient trouver les ravisseurs avait été infructueuse.

La presse mise en cause ?

Mis en cause par le parquet, selon lequel le dispositif de recherches a été "mis en échec notamment par les fuites de la presse locale", le Journal du Centre a répondu jeudi que la fuite émanait d'habitants de Nevers, qui commentaient sur Twitter "le déploiement très visible" des forces de l'ordre en centre-ville. "Le journal a diffusé l'information peu après 19 heures, quand l'opération était en passe de se terminer, nous n'avons en aucun cas mis en échec une opération du GIGN", a affirmé Jean-Philippe Bertin, rédacteur en chef du quotidien. Ouverte pour "enlèvement et séquestration" et "extorsion aggravée avec une arme", l'enquête se poursuit.

(Source : AFP)
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