L’éternuel duel
S'il reconnait que "le combat est difficile, âpre et à l’issue incertaine", Jacques Grosperrin ne s'étonne pas en même temps que l'engagement du maire ne soit pas plus fort. "Être maire, sans mandat national, est un peu court lorsqu’il s’agit d’affronter le parti – son propre parti – au pouvoir, et la ville d’un ministre."
Et de regretter cette position car "Besançon dispose d’atouts indéniables pour être la capitale de la grande Région Bourgogne-Franche-Comté", selon lui. "Ne pas les faire valoir procède d’un triste manque de lucidité et de confiance", ajoute t-il.
Prêt à se battre pour la cause de la capitale comtoise, il propose ainsi d'écrire au premier ministre, avec les Présidents des Conseils généraux, les sénateurs et les députés du Doubs, du Jura, de Haute-Saône et du Territoire de Belfort, "pour lui faire part de notre résolution à défendre la place capitale de Besançon."