L’hôtellerie de luxe: une école de la vie ?

Publié le 12/05/2014 - 15:30
Mis à jour le 13/05/2016 - 12:38

Stéphanie Denizot a rejoint le Cours hôtelier de Besançon en 2007 en tant que secrétaire-formatrice hôtelière. Elle y a elle-même été élève, avant de travailler au Ritz à Paris et de choisir finalement de se consacrer à la formation.

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Un emploi à la clef

S’il existe plusieurs formations aux métiers de l’hôtellerie en France, celle proposée par le Cours hôtelier est unique en son genre. "Le but est vraiment de proposer une formation individualisée, c’est pour cette raison notamment que nous n’accueillons pas plus d’élèves chaque année malgré les demandes", confie Stéphanie Denizot.

Au total, une vingtaine de professeurs les encadrent. Sept anciens élèves et anciens hôteliers dispensent les cours pratiques tandis que 13 enseignants vacataires se chargent des cours généraux. Ce qui permet de travailler en petit groupe. Ici, l’exigence est de mise et ce n’est pas un hasard. "En travaillant dans les hôtels, j’ai pris conscience que la formation était capitale ! On s’aperçoit que les personnes qui sont formés à l’hôtellerie de luxe sont un maillon essentiel au bon fonctionnement de l’établissement. Or, il leur faut une formation solide et ça manque beaucoup."

Beaucoup de bouche-à-oreille

Dans le milieu, la réputation et les recommandations en disent également long. Ainsi, les anciens élèves sont-ils nombreux à vanter les mérites de leur formation et à servir d’exemples. "Il y a beaucoup de bouche-à-oreille et de recommandations des hôtels", remarque Stéphanie Denizot. La perspective d’embauches dans les plus grands palaces à la suite de la formation participe aussi au succès du Cours hôtelier.

Stéphanie Denizot a, elle, travaillé durant 10 ans au Ritz puis au Prince de Galles à Paris, avant de revenir à Besançon et de s’investir dans la formation des nouveaux élèves. Elle recommande évidemment le Cours hôtelier, qui pourrait s’apparenter à une école de la vie.

Savoir tout faire

Quant au coût de la formation qui peut être élevé ? Elle confie elle-même avoir du faire un prêt auprès d’une banque, mais il s’agissait "d’un investissement sans danger" au vu des perspectives d’emploi. "Le banquier connaissait très bien l’école et n’a pas hésité à me l’octroyer sachant que je pourrais vite lui rembourser."

Certains établissements solliciteraient même directement l’école pour leur trouver des stagiaires et futurs employés. Bien sûr, les élèves peuvent choisir de travailler dans n’importe quel milieu hôtelier et pas nécessairement dans les établissements les plus luxueux. "Quand on est formé à l’excellence, on sait tout faire."

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