JQ : Effectivement, certaines plantes peuvent être dangereuses, très dangereuses même. C'est pourquoi la phytothérapie doit se pratiquer bien encadrée avec des professionnels, médecins et pharmaciens formés à cette discipline. Cela dit, de façon générale, la phytothérapie propose d'utiliser les plantes entières et non des composés isolés et concentrés... dans ce sens, on peut surement la qualifier de douce.
Quelle est la place de la phytothérapie dans la médecine actuelle ?
JQ : Difficile à dire... je ne suis pas médecin. D'après nos intervenants, la phytothérapie n'est pas prise très au sérieux par la plupart des médecins et d'ailleurs elle n'est pas remboursée... c'est un signe. A l'inverse, ceux qui pratiquent la phytothérapie, comme Jean-Michel Morel, pensent que c'est une médecine d'avenir. Les antibiotiques sont de moins en moins efficaces, l'industrie pharmaceutique innove peu... Une des réponses, en tout cas pour les maladies légères, viendra
peut-être des plantes.
Quels sont les prochains rendez-vous du bar des sciences ?
JQ : Normalement, le mois prochain, nous parlerons de la crise financière avec des économistes et des mathématiciens. Ils nous expliqueront la situation actuelle, nous leur demanderont si les modèles ne pouvaient pas prévoir un tel problème et si ça remet en cause certaines de leurs
théories. Autopsie de la crise, c'est le mercredi 18 février, mais c'est encore à confirmer (pour le savoir direction le site Internet ci-dessous)