Le tiers-payant répond "à un réel besoin des patients" selon la Mutualité Française Franche-Comté

Publié le 17/03/2015 - 16:57
Mis à jour le 17/03/2015 - 16:57

Face à certaines prises de position et à la veille de l’examen au parlement du projet de la loi santé qui prévoit notamment la mise en place du tiers-payant généralisé en 2017, la Mutualité Française Franche-
Comté réagit en défendant ce mode de paiement.

Alors que certains s’y opposent

Rappelons que le tiers-payant dispense l'assuré de régler immédiatement le médecin. "C'est un mode de paiement qui répond à un réel besoin des patients et correspond à un modèle de société plus juste et solidaire. 90 % des pays membres de l'Union Européenne ont généralisé le tiers-payant en médecine de ville. Seuls la France, la Belgique et le Luxembourg ne l'ont actuellement pas généralisé", précise la Mutualité Française dans un communiqué (ndlr : plus de 6 personnes sur 10 en région adhérent à une mutuelle de la Mutualité Française).

S'appuyant sur un rapport de l'Inspection Générale des Affaires Sociales de 2013, la Mutualité Française insiste sur son importance. Les pays ayant adopté le tiers-payant généralisé n'ayant pas "constaté d'augmentation de leurs dépenses de santé." En France, 65% des actes des auxiliaires médicaux (pharmaciens, infirmier(e)s, kinésithérapeutes) seraient en outre déjà concernés par le tiers-payant.

Cette mesure prévue dans la loi de santé devrait aussi permettre un gain de temps. "Grâce à l'automatisation des flux, les solutions proposées seront sources de simplification des échanges et de gain de temps pour les médecins (la convention proposée aujourd'hui par la Mutualité Française permet un paiement en 4 jours ouvrés)."

Enfin, selon un sondage Odoxa publié le 13 mars 2015 dans Le Figaro, 60% des sondés souhaitent une généralisation de l'avance des frais lors des consultations.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Cernés par le sucre ? Valentine Caput fait le point sur la présence du sucre dans les produits

Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient de livrer ses conclusions concernant l’utilisation de sucres ou de produits sucrants dans quelques 54.000 produits alimentaires transformés de consommation courante. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats pour le moins vertigineux...

Pour une “école promotrice de santé”, les académies de Bourgogne Franche-Comté et l’ARS signent une convention

Pour renforcer la coordination entre ARS et rectorats de la région académique, au service de la santé des élèves de Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, Pierre N’Gahane, recteur de l’académie de Dijon, et Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS, ont signé une convention de partenariat, ce lundi 15 avril, à Dijon, dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé.

Numérique en santé : l’Europe consolide son soutien à la plateforme régionale eTICSS

Au cœur de la stratégie e-santé en Bourgogne Franche-Comté, eTICSS est l’outil clé de la transformation numérique des parcours de santé dans la région. Dans un communiqué daté du 3 avril 2024, la Région Bourgogne-Franche-Comté annonce avoir mobilisé 10,5 millions d'euros de financements européens pour la seconde phase du projet numérique.

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté se mobilise pour attirer et fidéliser les professionnels de santé

L’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté anime depuis un an, avec ses partenaires, un plan de mobilisation en faveur des métiers du social, du médico-social, et de la santé. Les mesures concrètes, de l’orientation à l’emploi, sont d’ores et déjà nombreuses. On fait le point.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.72
partiellement nuageux
le 18/04 à 21h00
Vent
0.32 m/s
Pression
1024 hPa
Humidité
92 %